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 behind my eyelids are islands of violence

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MessageSujet: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 19:05

Leith Odin Delaney

Chris Evans
Né(e) le 17 novembre 1985 à Chicago (USA), j'ai 30 ans et suis de nationalité américaine. Si vous voulez en savoir un peu plus sur moi, sachez que je suis plutôt modeste et que je le vis pas trop mal ! Actuellement célibataire, je tiens à préciser que je suis plutôt du genre hétéro... Désolé d'avance pour les cœurs brisés.

Diplôme préparé : bachelorCycle & année d'étude : undergraduate, deuxième annéeCursus majeur : artsSpécialisation : musiqueCursus mineur : histoire

Personnalité & addictions

Drôle - 65%
Réfléchi(e) - 55%
Créatif(ve) - 83%
Travailleur(euse) - 89%
Fêtard(e) - 05%
Narcissique - 10%
Artiste - 78%
Amical(e) - 75%
Jaloux(se) - 61%
Méfiant(e) - 74%
Sportif(ve) - 50%
Prude - 22%
Généreux(se) - 57%
Têtu(e) - 86%
Hautain(e) - 21%
Séducteur(trice) - 27%
Honnête - 88%
Joueur(euse) - 31%
Alcool : 00%Drogues : 00%Sexe : 24%

Renseignements multiples
Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Parce que Chicago, c'est sa maison, son chez-lui. Parce qu'après des années à avoir vécu majoritairement sur une base militaire ou dans des campements, il n'y avait pas vraiment d'autre endroit ou il voulait poursuivre sa vie. Et puis, les médecins lui ont suggérés de se poser dans un endroit qui lui était familier afin d'aténuer les risques de crises de panique et autres symptômes liés au stress post-traumatique. Et puis, la fondation Students Veterans of America lui a offert une bourse à l'Université de Chicago - elle qui accepte les anciens combattants parmi ses étudiants - alors tous les éléments étaient rassemblés pour que Leith puisse revenir à la maison et continuer à vivre après son traumatique accident.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? C'est la Students Veterans of America Foundation qui lui paie ses études, du moins en grande majorité. On lui a offert une bourse, puisqu'il est un ancien combattant. C'est un des programmes offert par la fondation. Du coup, ça lui permet de se concentrer financièrement sur autre chose et ça lui enlève un poids. Il peut sauver la majorité de sa pension pour payer son logement et sa nourriture, les trucs essentiels quoi. Et puis, il est chanceux de pouvoir compter sur ses parents qui l'aident financièrement également. Ils comprennent la situation dans laquelle leur fils se trouve et, bien qu'ils ne peuvent pas l'accueillir chez eux, ils tente de l'aider du mieux qu'ils peuvent. Ils lui donnent donc, à tous les mois, un peu d'argent.

Que pensez-vous du système de confrérie ? C'est bien. Enfin, pour les jeunes. Il sait que, lorsqu'on entre dans l'âge adulte, il est bien d'Avoir des points de repères, de trouver des gens avec qui on partage des intérêts communs et avec qui on peut discuter. Il trouve l'idée des confréries très ingénieuse. Ça lui rappelle un peu les différents escadrons dans l'armée, des groupes de jeunes avec un seul et même but qu'on avait réuni. Des jeunes qui ont appris à se découvrir mutuellement et à découvrir qui ils étaient. Du coup, il ne peut qu'être en faveur de ce système, mais à son âge, il n'en est plus à ce stade de découvrir qui il est. Et puis, vous voyez un mec de trente ans trainer avec des jeunots?

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Oh non. Comme vous l'avez compris, les confréries, c'est très peu pour Leith. Déjà qu'il se sent vieux et pas du tout à sa place ici, vous l'imaginez dans une fête en compagnies de jeunes qui viennent tout juste d'atteindre la majorité, qui n'ont pour objectif que de se saouler et qui sont définitivement trop bruyants? Non, Leith se tient loin de tout ça. Et puis, il s'évite ainsi de subir une crise de panique. Certes, certains diront qu'il n'a pas pu vivre sa jeunesse puisqu'il s'est engagé tôt et qu'il passe à côté d'une expérience de vie, mais il ne regrette aucunement ses choix.

Moi c'est pvris. !
J'ai 22 ans, je suis une fille et je vis au canada. J'ai découvert le forum grâce à une licorne et je le trouve à tomber ! Sinon, je serai connectée au moins trois jours sur sept et je devrai pourvoir RP environ 2 fois par semaine.



Dernière édition par Grant O. Delaney le Ven 16 Oct - 5:07, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 19:05

Biographie

I was told when I get older all my fears would shrink, but now I'm insecure and I care what people think. Wish we could turn back time, to the good ol' days, when our momma sang us to sleep but now we're stressed out. - twenty one pilots

Qu’est-ce qui t’as pris Leith? La voix de son père résonna dans la voiture, faisant presque trembler le garçon. Non, il ne devait pas avoir peur de la réaction de son père face à son comportement. Il avait fait la bonne chose, il en était certain. Pourquoi as-tu frappé ce garçon? C’est la mine basse qu’il répondit. Il avait frappé Piper. Sa petite sœur avait sans doute été trop arrogante, comme à son habitude. Elle avait un sal caractère et elle pouvait facilement pousser les gens à bout. Pourtant, jamais personne n’avait réagit de façon aussi violente à son endroit. Et Leith, qui avait assisté à la scène, n’avait pu s’empêcher d’aller à la défense de sa petite sœur. Son rôle de grand frère protecteur, il le prenait très au sérieux et lorsqu’il disait que personne ne touchait à sa sœur, il en pensait chaque mot. Il fallait effectivement lui passer sur le corps avant de pouvoir espérer toucher à un seul cheveu de celle qu’il disait être sa princesse. C’était sans doute ridicule de l’affubler de ce petit surnom, mais c’est ce qu’elle était à ses yeux et on lui devait le respect. Quiconque dérogeait à cette règle subissait les foudres de Leith. Heureusement que des évènements comme ceux qui s’étaient produits quelques minutes plus tôt ne se produisaient pas souvent parce que le futur de Leith aurait rapidement pu être compromis. Quoi qu’il avait déjà une idée de ce qu’il voulait faire comme boulot et que ça ne nécessitait pas d’études de niveau supérieur. Enfin, là n’était pas vraiment la question. Qu’as-tu dit? Demanda le paternel, lui qui n’avait sans aucun doute pas compris les mots qu’avait murmuré son fils. Il avait frappé Piper. Je l’ai défendue. Monsieur Delaney ne répondit rien et les quelques minutes qui suivirent furent silencieuses. On ne pouvait qu’entendre la voix d’Ozzy Osbourne emplir la voiture, scandant Mental wounds not healing. Life's a bitter shame. Une fois arrivé à la maison, Leith s’attendait à subir les foudres de son père et de sa mère. Il faut dire qu’il était quelque peu amoché. Il entre autre avait la lèvre fendue, un œil qui ouvrait à peine puisqu’il avait reçu un coup de poing en plein visage. Mais que t’est-il arrivé? Demanda sa mère en panique lorsqu’elle fit son fils passer le pas de la porte. Ton fils s’est battu. Répondit le père, sans laisser le temps au garçon de répondre. J’ai défendu Piper. Rétorqua-t-il en fronçant les sourcils, geste qui lui arracha un petit grognement de douleur. Son visage entier semblait le faire souffrir. Viens, on va s’occuper de toi. Ah les mères. Elle était le bon flic et papa c’était en quelque sorte le méchant flic, celui qui obtient toujours les infos qu’il veut avec un simple regard. Ton papa n’approuvera peut-être pas, mais je suis fière de toi, fière que tu aies défendu ta petite sœur. Ce compliment fit sourire Leith. J’ai tout entendu. La voix du paternel résonna dans la maison et le duo qui se trouvait dans la salle de bain ne put s’empêcher de rire.


Did you ever know that you're my hero, and everything I would like to be? I can fly higher than an eagle, 'cause you are the wind beneath my wings. It might have appeared to go unnoticed, but I've got it all here in my heart. - wind beneath my wings

Mamaaannn. Leith fit la moue, l’air presque dégouté à la suggestion que venait de lui faire sa mère. Allez, mon cœur. Fait un effort. Elle vient tout juste d’arriver. Tu pourrais être son premier ami. Lança la femme avec un sourire au visage, tentant d’encourager son garçon à faire un effort. Il faut dire qu’à six ans, les filles, c’était plutôt quelque chose à éviter pour Leith. S’il fallait qu’un de ses amis le surprenne avec elle, s’en était fini de ses amitiés masculines. Mais c’est une fille! Il lâcha le dernier mot avec dédain, ce qui eut don de faire soupirer sa mère. Oui, c’est une fille, mais qui sait? Peut-être qu’elle aime aussi le foot et jouer avec les soldats. Comme si c’était possible. Les filles, ça jouait à la poupée, ça faisait tout pour ne pas se salir et ça jouait à la marelle. Ça pleurait à la moindre égratignure, ça courrait sous les jupes de maman et c’était définitivement moins amusant que les garçons. Mais en bon garçon qu’il était, Leith quitta le logis familial et alla rejoindre la petite fille, vêtue d’un jeans déjà bien sali et d’un t-shirt d’une équipe de football anglaise, qui jouait sur la pelouse devant sa maison. Salut. Sa petite voix s’éleva et l’attention de la fillette se posa sur lui. Moi c’est Leith. C’était déjà un bon début de s’introduire, pas vrai? Moi c’est Nausicaa. Répondit-elle avant de reporter son attention sur ce qu’elle faisait avant d’être dérangée. Visiblement, elle était aussi intéressée que Leith à se faire un ami aujourd’hui. Tu fais quoi? Demanda-t-il curieusement avant de s’asseoir à ses côtés. J’observe les fourmis. Leith la dévisagea pendant un moment. Elle était bizarre. Pourquoi prendrait-elle plaisir à regarder les fourmis. Tu sais, elles peuvent supporter jusqu’à soixante fois leur poids. C’est comme si tu pouvais tenir dans tes bras soixante personnes qui sont exactement comme toi. Elle n’avait pas détaché son regard du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Et d’ou tu sais ça? Décidément, elle avait piqué sa curiosité. Peut-être que la mère du garçon avait raison, peut-être qu’elle n’était pas comme les autres. C’est mon papa qui me l’a dit. Le regard de Leith quitta le visage de la fillette et alla se poser sur les fourmis qui transportaient des miettes de pain ou quelque chose du genre, et qui se frayaient un chemin jusqu’à leur nid. Tu les aimes, les fourmis? Il est vrai que Leith avait toujours été un gamin curieux. La fillette haussa les épaules. Pas quand elles sont sur moi, mais un jour, j’veux être forte comme elles. Il n’en fallu pas plus à Leith pour tomber sous le charme de cette petite fille à l’accent étrange qui pourrait sans doute être one of the boys éventuellement. Un moment de silence plana entre les deux enfants avant que Leith, beaucoup trop bavard ne le brise. Tu parles drôle. Lâcha-t-il subitement. C’est toi qui parle drôle. Rétorqua-t-elle presque vexée. Non, regardes. Toi, tu parles comme ça. Et une seconde plus tard, le voilà qui faisait une imitation très peu réussie de l’accent british de la brunette. Et toi, tu parles comma ça. Répondit la gamine en imitant bien sur le garçon. Je suis anglaise. Finit-elle par lui annoncer. Voilà qui expliquait tout, enfin surtout le t-shirt et l’accent.


We're gonna play the game the playstation all day with Metal Gear Solid to Tekken 3 and from Omega Boost to Resident Evil just play for the fun cos we got it going on Ridge Racer Odd World Winning Eleven the game on the playstation. - eiffel65

Prends ça! Lança-t-il à son écran en appuyant frénétiquement sur les boutons de la manette qu’il tenait entre ses mains. Crève! Ajouta-t-il alors qu’il tuait un ennemi d’une balle en plein front. Boom, headshot! Beaucoup trop absorber dans son jeu, le gamin n’entendit pas sa mère l’appeler une première fois. Il se contenta de continuer à tuer les vilains de son jeu vidéo. Leith Odin Delaney. La voix autoritaire de la mère résonna dans la maison. Combien de fois t’ais-je dis de ne pas jouer aux jeux vidéos quand nous avons de la visite? Poussant un soupire, le garçon de quinze ans garda pourtant les yeux rivés sur son écran. Attend maman, j’ai presque terminé ma mission. Il ne me reste qu’un truc… Il se stoppa au milieu de sa phrase tandis que le personnage à l’écran tira un dernier coup, laissant une balle s’échapper de son fusil avant qu’un message n’apparaisse sur l’écran, lui indiquant qu’il avait vaincu ce niveau du jeu. Leith. Son père renchérit. Ça va, ça va, j’ai terminé. Déclara-t-il finalement avant de sauvegarder ses progrès et de fermer sa console et de quitter sa chambre, son antre. C’était devenu une habitude pour lui de se cloitrer entre ces quatre murs et de se brancher directement sur sa console, de tuer quelques personnes dans ce monde fictif qu’on avait inventé pour lui et de s’immerger dans cet univers quelque peu violent avant que sa mère ne le rappelle à l’ordre en lui disant que le souper était prêt. C’est sans aucun doute de là que cette passion pour les armes est née. Petit, il s’amusait à jouer au soldat avec ses figurines GI-Joe, mais ce n’était encore rien de concret. Ce n’était qu’un garçon qui faisait des trucs de garçon. Tu fais quoi? La petite tête blonde de Charlie apparu dans l’embrasure de la porte et Leith se dépêcha à fermer sa console. Voir des corps morts, même si les graphiques n’étaient pas aussi réalistes qu’ils le sont maintenant, n’était définitivement pas approprié pour une fillette de six ans. Je jouais à un jeu vidéo. Lança-t-il. Il la savait curieuse, mais il ne voulait pas qu’elle lui demande quel jeu c’était ou encore si elle pouvait jouer avec lui. Mais là, je vais retrouver tout le monde. Et tu vas faire de même. Déclara-t-il, ne lui laissant aucun choix, tandis qu’il se leva et se dirigea vers la porte. On jouera ensemble un jour? Il poussa un léger rire tandis qu’ils quittaient la chambre. Peut-être, quand tu seras plus vieille. Il entendit la gamine grommeler, dire quelque chose d’intelligible et Leith du réprimer un léger rire. Quand je serai plus vieille. Elle fit semblant de reproduire la voix et les gestes de Leith, ce qui eut dont de lui faire rouler les yeux, et il entoura ses frêles épaules avant de la serrer contre lui.


You give me something to talk about. Take in your chemicals that make me cling to you and I need a miracle to make me stay with you and I'm not spiritual but please stay 'cause I think you're a saint and I think you're an angel. - st-patrick by pvris

Abbie, ça te dirait d’aller à la danse avec moi? Du coin de l’œil, Leith regarda Nausicaa pendue au bras de… c’était quoi son nom déjà? Tu ne peux pas lui faire ça. Si tu ne l’aimes pas, ne lui fait pas croire qu’elle a une chance. Les sages conseils d’une mère, conseils que Leith avait brillement évité de suivre. Têtu était faible pour décrire le caractère du jeune homme. Alors, comme à son habitude, Leith n’en avait fait qu’à sa tête et, au moment jugé opportun – soit en présence de Nausicaa et de son nouveau petit copain, il avait fait la grande demande à Abbie. On ne parlait évidemment pas de mariage ici, mais bien d’une soirée organisée par l’école. Ce serait un honneur. Répondit la demoiselle, un large sourire aux lèvres, avant de jeter un regard à Nausicaa. C’était tellement ridicule toute cette histoire. Une guerre entre adolescents trop têtus, orgueilleux et égoïstes pour admettre ce qui, aux yeux de tous, est une évidence.

Le soir de la danse, Leith mit ses plus beaux habits et en homme galant qu’il était, alla chercher Abbie chez elle. Tu es très jolie. Déclara-t-il lorsqu’il la vit dans sa robe, propos qui firent rougir l’adolescente. Merci. Répondit-elle timidement. À le regarder, on aurait sans doute pu croire qu’ils semblaient amoureux, comme deux adolescents qui ne savent pas trop quoi faire de ces sentiments qu’ils ressentent soudainement, mais si Abbie en était peut-être à ce stade, pour Leith c’était différent. Il ne l’aimait pas. Certes, elle était sympathique, gentille, drôle parfois, mais il y avait un mais. Elle était pas Nausicaa, certains diront et ils n’auront sans doute pas tord, mais Leith se refusait tant bien que mal d’admettre qu’il avait des sentiments pour sa meilleure amie. C’était tout ce qu’elle était, sa meilleure amie et jamais il n’y aurait plus entre eux. Enfin, là n’est pas le sujet de la discussion. Toi aussi, tu es très beau. Rétorqua-t-elle, un large sourire au visage. Il ne lui offrit qu’un timide sourire avant que tous deux ne se dirigent vers le véhicule qui les attendait.

Une fois arrivés à l’école, ils firent tous deux leur chemin jusqu'au gymnase, là ou se déroulait la soirée. Rapidement, le duo retrouva leur groupe d’amis. Leith ne put s’empêcher de remarquer que Nausicaa n’était toujours pas arrivée. C’est lors de la première danse, une dizaine de minutes plus tard alors qu’il se déchainait sur la poste de danse, provoquant ainsi les rires d’Abbie, qu’il la vit. Elle était magnifique dans sa robe rouge. Il n’y avait pas de mots pour la décrire. Pris en pleine contemplation, Leith ne remarqua le changement de tempo de la musique que lorsqu’Abbie lui prit la main, voulant sans aucun doute danser le premier slow avec son cavalier. Enfin, ce n’était pas nécessairement assez lent pour un slow, mais ils firent semblant. Il fit semblant. pour elle. Il porta toute son attention sur elle, positionnant ses mains autour de sa taille avant de bouger lentement au rythme de la musique. La chanson se termina et le rythme reprit de plus bel, faisant danser les élèves plus dynamiquement. La soirée continua dans sa lancée, tous s’amusant pleinement jusqu’à ce qu’un véritable slow s’annonce. Le rythme ralentit à nouveau et tous les couples se formèrent. Les mains de Leith retrouvèrent leur position sur les hanches d’Abbie. La dernière note d’I Don’t Wanna Miss A Thing résonna dans la pièce et le cœur de Leith se brisa au même moment en voyant cette autre garçon poser ses lèvres sur celles de Nausicaa. Évidemment, elle ne le repoussa pas. C’est sans doute ce qui fut le plus difficile à accepter. Détournant les yeux de ce spectacle, il les posa sur la blondinette qui était là, dans ses bras. Peut-être que, s’il lui donnait une chance, il pourrait être heureux avec elle. Se résignant au second best, il réduisit l’espace entre leurs visages, entre leurs lèvres et l’embrassa avec douceur… pour son plus grand bonheur si on en jugeait par le sourire qui fendit son visage.


I remember the day you told me you were leaving, I remember the make-up running down your face and the dreams you left behind you didn't need them like every single wish we ever made. - amnesia by 5 seconds of summer

C’est encore elle? Abbie regarda son copain avec de grand yeux, poussant le plus long soupire qu’on ait jamais entendu. Leith baissa les yeux et immédiatement, elle comprit. Oui, je suis toujours là. Répondit-il à travers le combiné. Je te dérange? Il porta sa main à sa nuque qu’il massa lentement, signe d’un léger inconfort. En fait, un peu. Je te rappelle dans deux minutes, d’accord? Il se maudissait déjà intérieurement. La situation devenait insoutenable. La guerre que faisait Abbie à Nausicaa était ridicule. Tu l’aimes? Qu’elle n’arrêtait pas de lui demander. Ce à quoi il répondait par la négative. C’est toi que j’aime. Qu’il disait pour la rassurer… et peut-être aussi pour se convaincre que c’était la vérité. De toute façon, Nausicaa était hors de portée. Elle avait un copain et ils semblaient être fous amoureux. Oui, c’était elle. Répondit-il finalement à la question posée précédemment par Abbie. Il savait que cette réponse n’allait pas lui plaire et avait le pressentiment qu’une dispute allait s’en suivre. C’était un scénario habituel pour eux. Dès l’instant ou Leith mentionnait sa meilleure amie, Abbie explosait comme un volcan. Elle devrait bien s’y faire un jour puisque Nausicaa et Leith étaient tout bonnement inséparables. Meilleurs amis pour la vie qu’ils s’étaient promis et il n’avait pas l’intention de briser cette promesse. Il n’était pas ce genre de personne. Qu’est-ce qu’elle voulait? Leith haussa les épaules avant de s’approcher du canapé ou était assise la blondinette. Je ne sais pas, elle ne m’a pas dit. Il avait l’impression de constamment marcher sur des eux avec elle. Si elle veut te voir, tu vas me laisser pour aller la rejoindre? La question avait le mérite d’être honnête. Il fallu une seconde à Leith pour répondre, hésitation qui déplu visiblement à sa petite-amie. Ne prend même pas la peine de répondre. Un peu plus et il avait l’impression qu’elle allait lui cracher au visage, lui lancer la première chose qui lui tomberait sous la main avant de sortir en trombe de la maison. Elle lui faisait un peu penser au Hulk, si on oublie la transformation en un grand et gros monstre vert… Quoi qu’elle était verte de jalousie, c’était une évidence. Elle avait beau le nier, mais ses gestes et paroles la trahissaient. Va la rejoindre et oublie moi. Beugla-t-elle avant de claquer la porte. Quelle sortie dramatique. On aurait presque pu se croire dans un mauvais film hollywoodien. Sans doute Leith aurait-il du ressentir de la peine de la voir partir ainsi pourtant il n’en fut rien. Il se contenta de soupirer avant de se diriger à nouveau vers le téléphone. Il composa rapidement le numéro de Nausicaa puis attendit que sa voix n’interrompe la sonnerie. Allo? Quelque chose clochait. Il pouvait le dire avec le simple ton de sa voix. Nina? Qu’est-ce qui se passe? [/color]Demanda-t-il visiblement inquiet. Je… Il… C’est… Il voulait bien décoder le message, mais il n’avait pas assez d’Information. Et puis, il faut dire que les sanglots qui s’échappaient du combiné n’aidaient pas à faciliter la compréhension de ses paroles. C’est fini. Il lui fallu un moment pour comprendre de quoi elle parlait, mais lorsque le déclic se fit dans sa tête, il serra les poings. J’arrive. Il raccrocha et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il avait quitté la maison pour se rendre chez sa voisine. Il toqua à la porte et c’est une Nausicaa aux yeux rouges et bouffis qui lui répondit. Il ne dit rien, se contentant d’entrer dans la maison, refermer la porte derrière lui avant de la prendre dans ses bras. Je ne l’ai jamais aimé. Déclara-t-il, comme si ça changeait les choses. Tu veux que je lui refasse le portrait? Ajouta-t-il sur un ton un peu plus léger. Elle ne répondit pas. Il se contenta de la serrer un peu plus fort contre lui. Ce qu’il détestait la voir dans un tel état. Elle qui laissait habituellement paraitre une image de femme forte, voilà qu’elle craquait et ça lui brisait le cœur. Tu veux dégommer des zombies avec moi? Ça pourrait te remonter le moral? Suggéra-t-il en sachant pertinemment que ce n’était pas sa tasse de thé. T’es con. Répondit-elle simplement avant de l’entrainer vers le salon, là ou elle le força à écouter des films à l’eau de rose. C’est sans doute un des plus grand mystère pour Leith. Pourquoi les femmes écoutent-elles des chansons ou regardent-elles des films qui les feront assurément pleurer? Il ne savait pas, mais il se contenta de la serrer dans ses bras, d’être là. Il n’avait pas les mots magiques, il ne savait pas quoi dire en fait, mais il osait espérer que sa seule présence était suffisante.


Unaware of where I'm going or if I'm going anywhere at all but I know I'll take the leap if it is worth the fall so long as the blood keeps flowing I'll set a sail and swim across, I'm not looking to be found, just want to feel (un) lost- (un)lost by the maine

Je n’irai pas à l’université. Les paroles de Leith eurent l’effet d’une bombe, ses parents se turent soudainement et leurs regards se portèrent sur leur fils. Pardon? Il ne s’attendait pas à une réaction très joyeuse de leur part, mais il ne s’imaginait pas non plus qu’un silence de mort règnerait dans la maison. Je n’irai pas à l’université. Je vais m’enrôler dans l’armée. Ils auraient sans doute du s’attendre à entendre ces propos un jour. Après tout, les armes semblaient être devenues l’une des plus grandes passions pour le jeune homme. Il n’en possédait pas une collection, mais il avait tout de même une grande connaissance sur le sujet principalement grâce à ses jeux vidéo. Ce sont tes jeux qui t’ont mis des idées dans la tête? Tandis que sa mère répondait à chacun de ses propos, le père de Leith, quant à lui, restait muet. Tu sais, la vie est loin d’être un jeu vidéo et la guerre n’est pas ce que tu peux voir. Si on te tire une balle en plein cœur, il n’y a pas de possibilité de recommencer au dernier point de sauvegarde. Tu meurs. C’est tout. Il roula les yeux. Comme s’il ne savait pas déjà tout ça. Captain America n’est pas réel. Lança alors son père. Les supers soldats ne sont que de la fiction. Leith soupira. Je sais, je sais tout ça. Vous croyez que c’est une décision impulsive? J’ai réfléchi et je veux représenter mon pays. Je veux me battre pour ce pays. Je ne suis pas doué pour l’école. Je ne ferai pas une grande carrière de toute façon. Il avait le mérite d’être terre-à-terre, de voir les choses telles qu’elles étaient. Mais qu’est-ce que tu racontes? Demanda sa mère, comme si ces déclarations étaient surprenantes. Tu es doué à l’école. Tu es destiné à une brillante carrière. Leith roula les yeux. Maman, as-tu réellement vu mon dernier bulletin? C’est à peine si je réussis mes cours. Je n’ai aucun avenir. Je n’irai pas à l’université, ce n’est pas pour moi. Je le sais, c’est tout et rien de ce que vous pourrez dire ne changera ma décision. Le repas se termina sans grande discussion. On n’osa pas revenir sur le sujet parce que tous savaient que la simple pensée que son fils soit blessé au combat horrifiait la mère de Leith. Et c’était bien la dernière chose qu’il voulait, voir sa mère pleurer.

S’ils l’évitèrent à l’heure du repas, plus tard dans la soirée, lorsqu’elle monta dans sa chambre pour aller dormir, Leith l’entendit. Le mur entre leurs chambres n’était pas des plus épais et il pouvait clairement entendre ses sanglots. Soupirant, il quitta le confort de son antre pour aller rejoindre sa mère. Il s’assied à ses côtés et entoura ses bras autour de ses épaules. Maman. Sa voix était douce, compatissante. Ça va, ça va. Ce n’est rien. Il la regarda d’un air qui voulait tout dire. Tu peux mourir au combat! S’exclama-t-elle, la voix déjà nouée par l’émotion. Mais je vais tout faire pour rester en vie, je te promets. Elle sécha ses lames et regarda son fils dans les yeux. Tu fais bien. Je t’interdis de mourir. Pas avant moi. Il est hors de question que j’enterre mon fils. Il la serra contre lui et déposa un baiser au sommet de son crâne. De toute façon, rien ne sert de s’inquiéter tout de suite, je n’ai pas encore passé les tests. Lui rappela-t-il, commentaire qui la fit rire. Comme si tu pouvais échoué. Tout dans ta vie t’a mené à ça. Il faut se rendre à l’évidence. Tu es fait pour ce job. Cette réalisation, elle la fit à contrecœur. En y réfléchissant bien, ce n’était pas étonnant que Leith s’engage dans cette voix. Il avait toujours été passionné par les armes – pour ça on remercie ses jeux vidéos – et déjà petit, il prétendait déjà être un soldat, sauvant des dizaines d’habitants de pays en guerre. Ce n’était qu’une question de temps avant que ça ne devienne réalité.


Black leather boots pit-shined so bright, they cut off my hair but it looked alright, we marched and we sang, we all became friends as we learned how to fight. A hero of war, that's what I'll be. - hero of war by rise against

Le fusil bien collé contre la poitrine, la respiration de Leith se faisait un peu plus rapide à chaque seconde qui passait. Il savait qu’il n’y avait que cette dune derrière laquelle il se cachait qui le séparait de l’ennemi. Il entendait les coups de feu fuser de toute part. C’était devenu son quotidien. Les bombardements, le sang qui coule à flot, des innocents touchés, des vies brisées. Dire que ça ne l’affectait plus après toutes ces années aurait été un terrible mensonge. Il se souvenait encore du visage des victimes qu’il avait pu croiser. Il y avait un visage en particulier qui lui restait en mémoire, celui d’une petite fille qui devait bien avoir cinq ans tout au plus. Il revoyait la plaie sur son torse, tachant sa robe d’un rouge trop foncé. Il revoyait le moment ou son corps avait basculé, ou il avait touché le sol. Il avait presque pu entendre le bruit lors que son crâne était entré en contact avec le ciment. Chaque soir, il la revoyait. Elle était toujours là dans ses rêves, ou plutôt ses cauchemars, et elle le hantait, le narguait presque. Un fantôme qui ne le quittait pas. Il revoyait la scène au ralenti, tentant de voir comment il aurait pu éviter de la blesser, de l’atteindre, mais il n’y avait jamais de solution. La scène finale restait la même et le rideau tombait toujours sur un petit corps frêle sans vie et un grand gaillard figé d’horreur. Il ne savait pas pourquoi cette image restait encrée dans sa tête ainsi et se faisait aussi persistante. Peut-être était-ce parce qu’il imaginait Piper à la place de cette fillette. Certes, sa petite sœur était plus âgée que la victime des balles de Leith, mais il n’en restait pas moins qu’il ne pouvait pas non plus la protéger des attaques qui survenaient lorsqu’il n’était pas à la maison, à ses côtés. Enfin, un suivi psychologique pourrait sans doute fournir une explication plus poussée, mais Leith n’avait pas le temps pour de telles choses. Il lui fallait se concentrer sur l’ennemi à abattre. Reprenant ses esprits, il revint à la réalité, le sifflement des balles encore plus présent que quelques plus tôt. Il les voyait, passer tout près de lui et de James, son meilleur ami sur ce champ de bataille. Il lui jeta un coup d’œil et, sans même avoir besoin de se parler – de toute façon, sans doute n’auraient-ils pas pu se comprendre dans tout ce vacarme – ils établirent une stratégie, un plan de match pour les minutes qui allaient suivre. Un hochement de tête plus tard, tous deux se retrouvèrent à découvert et faisaient feu sur l’ennemi. Les minutes semblèrent alors se transformer en heures. Les coups de feu étaient tirés de part et d’autre, mais le duo semblait s’en tirer à bon compte. Du moins, jusqu’au moment fatal. Une balle fonçait tout droit en direction de James. Sans perdre une seule seconde, Leith fusilla l’homme qui avait tiré cette balle et ce dernier s’écroula sur le sol. Inquiet, Leith jeta un coup d’œil vers James qui s’était, lui aussi, écroulé au sol face contre terre. Sans même réfléchir, Leith attrapa le corps inerte de son ami et le tira afin de le mettre à l’abri et pouvoir le soigner. Leith.La voix était faible, mais c’était signe qu’il était toujours vivant. Dis à mon frère que… Il avait de la difficulté à parler, mais Leith refusait de croire que c’était la fin. Arrête, tu ne vas pas mourir. C’était plutôt pour se convaincre qu’il avait prononcé ces paroles, mais ce fut une vaine tentative. Je suis désolé de ne pas pouvoir aller voir les Cubs avec lui. Il secoua la tête en effectuant une pression sur la blessure de James. Tu m’as entendu? Tu ne vas pas mourir. Mais il avait déjà fermé les yeux. Reste avec moi. La voix de Leith n’était plus qu’une supplique. Il répéta ces trois mots encore et encore en tentant de ranimer son meilleur ami, celui qui au fil du temps était devenu comme sa moitié. Ils étaient inséparables. Ensemble jusqu’à la fin.


This terrible silence stops me now that the war is through with me I’m waking up, I cannot see that there’s not much left of me, nothing is real but pain now hold my breath as I wish for death kh please, God, wake me. - one by metallica

Un signe de la tête, puis une directive de la main, il n’en fallait pas plus pour que les hommes comprennent le plan d’action. Le petit groupe sorti de sa planque, se mettant ainsi à découvert, et s’avança en direction de leur cible. Delaney, Parker, allez à droite. Déclara leur chef de mission. On se retrouve derrière la maison. Ils hochèrent la tête avant de prendre la direction indiquée par leur supérieur. Avec précaution, parce que le sol pouvait être truffé d’explosifs, ils avancèrent vers leur cible. Le cœur battant, Leith en oublia presque de respirer. Il jeta un coup d’œil aux alentours, près à se défendre si un ennemi apparaissait dans son champ de vision. Il lui fallait bien couvrir les arrières de Parker. Une fois qu’il fut certain qu’ils étaient en sécurité, il se retourna pour regarder son coéquipier qui se trouvait quelques mètres devant lui. À peine son regard se posait-il sur lui qu’un bruit sourd se fit entendre. Leith savait trop bien ce que ça signifiait. Il ne fallu qu’une fraction de seconde pour que le corps de son ami ne se fracasse contre le sien, les faisant tomber tous les deux au sol. Parker. Souffla-t-il. Il était conscient qu’il n’y avait pas d’espoir. Des évènements comme celui-là, il en avait vu des dizaines depuis qu’il avait posé les pieds sur un champ de bataille pour la première fois. Il avait les yeux rivés sur le ciel. Il ne voulait pas voir le carnage. Il avait déjà vu ses frères d’armes tomber, mais jamais comme ça. C’était généralement une balle qui avait eu raison d’eux. Là, c’était complètement différent, digne des plus grands films d’horreur. Il lui fallu quelques secondes pour que le choc initial passe et qu’il pousse le corps de son ami, ou du moins ce qu’il en restait, dégageant ainsi son propre corps. Il était mort. Il n’y avait aucun doute. La seule consolation qu’il trouvait dans cette situation était qu’il n’avait pas que des petits fragments sur son habit. Regardant aux alentours, il ne vit que de la poussière et du sable maculé de sang. Il posa ensuite ses yeux sur son propre corps pour voir l’étendu des dégâts. Ses mains palpèrent son torse. Au moins, tout semblait en ordre… Du moins, jusqu’à ce qu’il ne tente de se relever.

Allez, Leith, tu peux le faire. Que la voix dans sa tête répétait. Il posa ses mains au sol et réussit à s’assoir. C’était un bon début. Il réussi à mettre un de ses pieds au sol, le gauche, mais du côté de sa jambe droite, rien. C’est alors qu’il constata avec effroi que des dizaines d’éclats, des clous et des morceaux de verre transperçaient sa peau. Il n’avait plus aucune sensation dans sa jambe. Tentant tant bien que mal de bouger, il finit par abandonner au bout de quelques minutes. Il se contenta de ramper, trainer sa pauvre carcasse pour se mettre à l’abri. Delaney. Il ouvrit les yeux pour voir Thompson agenouillé devant lui. Qu’est-il arrivé? Demanda l’homme. Mine. Se contenta de répondre Leith. Tu es capable de marcher? Il fit non de la tête. Une seconde plus tard, son bras était autour des épaules du soldat Thompson et ils se dirigeaient tous deux vers la maison que Parker ne rejoindrait jamais. Tu es en état pour continuer? Il hocha la tête de haut en bas, mais rapidement, il dut se rendre à l’évidence. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait plus marcher. Le médecin qui les accompagnait les rejoint assez rapidement et on transporta Leith au campement. Parker. Répéta-t-il pendant le trajet, toujours troublé par cette vision d’horreur. Je sais. Répondit l’homme en baissant les yeux, tentant d’enlever le plus de débris de la jambe du blessé. C’était ça la vie. Ils s’étaient tous engagés en sachant pertinemment les risques du métier. Au moins, contrairement à d’autres familles, la sienne aurait quelque chose à enterrer. Fermant les yeux, Leith se laissa sombrer dans un sommeil agité tandis qu’on pansait ses blessures, vaine tentative d’échapper à la réalité.


Back home, they don't know too much there's just no way to tell I guess you had to be there aor to know that war was hell and there won't be any victory parades for those that's coming back - when a soldier makes it home by ario guthrie

C’est bien, Leith. Un pas devant l’autre. Ses jambes étaient encore terriblement faibles et ses bras, prenant appuie sur des barres, faisaient tout le travail tandis qu’il trainait ses pieds au sol plus qu’il ne marchait. Il avança encore un peu, ses bras tremblant sous la charge qu’était son corps, avant qu’ils ne décident de lâcher et qu’en un bruit assourdissant, Leith se retrouve au sol. Il poussa un soupire, tentant de retenir les larmes qui menaçaient de couler à tout moment. Tu as besoin d’aide? Demanda la femme de sa douce voix. Non. Répondit-il sèchement avant de la fusiller du regard. Il n’avait pas besoin d’aide. Il était capable de se relever, de tenir debout. Il le fallait. Qu’était-il sans ses jambes? Qu’allait-il faire s’il ne retrouvait jamais cette force musculaire qui lui permettait de marcher comme tout être humain normal? Qu’allait-il en être de son avenir alors? Il aimait mieux ne pas y penser. À chaque seconde qui passait, la colère semblait le gagner un peu plus et, même si on pouvait la méprendre pour de la détermination, Leith était simplement beaucoup plus enragé contre lui-même, contre son corps qui refusait de se plier à de simples exigences. Marcher ne devait pas être si compliqué après tout. Un bambin était capable de le faire… Un bambin. C’est ce qu’il avait l’impression d’être devenu depuis qu’il était rentré au pays. Il avait passé des jours, allongé sur un lit dans une pièce blanche, incapable de faire le moindre mouvement. Simplement tenter de se retourner était une tâche complexe qui lui demandait beaucoup trop d’efforts. Il se souvenait encore de la douleur lancinante qui irradiait son corps à ce moment. Chacun de ses muscles semblait se déchirer au moindre de ses mouvements. Il n’avait plus la force de faire quoi que ce soit. Il avait fallu que des infirmières le nourrissent comme un enfant. Quelle humiliation. Les mauvaises nouvelles ne semblaient que s’accumuler pourtant, depuis son retour au pays. Déjà qu’il avait pleuré comme une madeleine lorsqu’on lui avait annoncé qu’on avait du amputer une partie de sa jambe, voilà qu’il n’était même plus autonome. Et maintenant, il lui fallait réapprendre les choses les plus basiques. On revenait plus de vingt ans en arrière alors que sa mère était encore en charge de changer ses couches. S’il y avait bien un point positif dans toute cette histoire, c’était qu’il n’était au moins pas au stade des couches. C’était bien sa seule consolation dans toute cette histoire.

Leith, c’est tout à fait légitime d’avoir besoin d’aide dans ta situation. La femme s’était assise à ses côtés et avait posé sa main sur son épaule en guise de réconfort. Pourtant, l’homme la repoussa aussitôt. Il ne voulait pas qu’on le touche. Il ne voulait pas qu’on le regarde. Comment un soldat pouvait-il en venir à être aussi faible? Lui qui avait passé les tests physiques sans trop de difficulté, lui qui avait affronté tant d’épreuves déjà, mais en était ressorti vainqueur à chaque fois. Aujourd’hui pourtant, ce défi que la vie lui proposait semblait insurmontable. Il ne voulait pas passer le reste de ses jours cloué à un fauteuil roulant. Il ne pouvait pas. Il lui fallait être capable de bouger à nouveau. C’était une question de vie ou de mort pour lui. J’en ai plus qu’assez. Murmura-t-il entre deux sanglots. Il n’avait plus la force de lutter. Pour la première fois, depuis qu’il avait commencé la réadaptation, il pensait mettre un terme à tout ça, sa vie. Va-t-en. Lâcha l’homme, lui qui ne voulait qu’être seul maintenant. Pourtant, elle savait que ce n’était pas désirable. Il ne fallait surtout pas le laisser seul avec ses pensées. Elle en avait vu plusieurs, des patients comme lui et, bien qu’elle ne pouvait comprendre pleinement la douleur, la rage qui les habitait, elle savait qu’ils arrivaient tous à un point ou ils craquaient. Ils voulaient tout abandonner, ne voyaient plus la lumière au bout du tunnel et c’était aussi une partie de son travail. Elle devait être présente pour eux dans ces moments. Lève-toi. Annonça-t-elle en se tenant à nouveau sur ses pieds. Il est hors de question que je te laisse te morfondre dans ta peine. Alors tu vas te relever et on va continuer. Je sais que tu peux y arriver. Il la regarda, l’air blasé. Tu vois bien que je n’y arrive pas? Je ne suis bon à rien. Je ne peux même plus marcher. Cette foutue prothèse que vous m’avez posé, elle ne sert à rien d’accord? Il avait envie de lancer le premier truc qui lui tombait sous la mains, mais rien n’était à sa portée. Alors, tu es un lâche? Elle le savait orgueilleux et elle allait tout faire pour qu’il retrouve un peu foie en lui-même. Tu vas abandonner, tout laisser tomber juste parce que ce n’est pas facile? Il regarda la barre qui semblait inatteignable pendant un moment avant de finalement s’assoir et se donner un élan pour essayer de l’attraper. Une fois sa prise suffisamment bonne, il usa de toutes ses forces pour se relever. S’il y avait bien une chose pour laquelle l’entrainement lui était efficace, c’était bien ça. Il n’avait plus de tonus dans les jambes, mais ses bras étaient toujours fonctionnels, eux. La femme le regarda, un petit sourire dansant sur ses lèvres. Je savais que tu en étais capable. Lui souffla-t-elle alors qu’il se tenait à nouveau debout.


Did you try to live on your own when you burned down the house and home did you stand too close to the fire? when it's time to live and let die and you can't get another try something inside this heart has died you're in ruins - 21 guns by green day

C’est ridicule. Lâcha Leith alors qu’il s’empara de son sac à dos. Dire que le dernier sac qu’il avait porté contenait le peu de vêtements et trucs essentiels à sa survie qu’on lui autorisait à apporter en mission. or=lightpink]] Qui aurait cru qu’un jour, tu retournerais sur les bancs d’école. Lâcha la mère de Leith, un large sourire au visage. Clairement, son fils n’était pas aussi enthousiaste à l’idée. Ouais, qui aurait cru. Il aurait sans aucun doute été le plus cynique si on lui avait dit qu’un jour, il irait faire des études universitaires. Lui qui détestait être assis sur une chaise pendant des heures à écouter quelqu’un déblatérer de la matière qui ne lui rentrait décidément pas dans la tête, c’était son pire cauchemar. Déjà qu’il s’était levé à contrecœur ce matin, il avait encore ce sentiment en quittant la maison. Il aurait largement préféré rester devant la télé à écouter une quelconque émission télévisée plutôt que retourner sur les bancs d’école. or=lightpink]] Dis toi qu’au moins, cette fois, tu apprendras des trucs intéressants. Le consola sa mère. Il leva les yeux au ciel avant de lui dire au revoir et de fermer la porte derrière lui. Il prit une grande inspiration, comme pour se donner du courage et pouvoir affronter la journée qui s’annonçait terrible. Sa jambe lui faisait déjà mal, le bruit des voitures qui filaient dans la rue n’aidait en rien à calmer son anxiété, symptôme typique du trouble de stress post-traumatique dont il souffrait depuis son retour. Il lui fallut marcher pendant près d’une demi-heure, ce qui était déjà beaucoup dans son état, pour finalement atteindre le campus. Pourquoi l’association a-t-elle accepté de payer pour ça? Se demanda-t-il en voyant le building. Il avait eu de la chance. Une association venant en aide aux anciens combattants avait accepté de l’aider dans son retour aux études, pour se trouver un nouveau boulot. Il fallait admettre que, maintenant, l’idée de ne pas aller à l’université était mauvaise. Il n’avait pas de perspective d’avenir. Et voilà qu’à trente ans, il se retrouvait dans une mer de monde, de jeunots qui croient tout savoir de la vie alors qu’ils n’ont rien vécu, et qu’il lui fallait se concentrer sur sa respiration pour éviter de faire une crise de panique avant même que son premier cours ne commence. L’année s’annonçait prometteuse.

Un groupe passa à côté de lui et, le simple rire d’un des jeunes fit sursauter Leith. Il n’osait pas imaginer ce que ce serait une fois qu’il entrerait dans l’édifice. Les bruits plutôt forts avaient tendance à le faire sursauter et il ne pouvait s’empêcher de regarder autour de lui, s’assurer que personne ne le suivait. Sans doute un réflexe d’ancien combattant. Toujours surveiller ses arrières. Le bruit d’un casier qui se ferme brusquement, les chaises dans une classe qui grinçaient contre le plancher, ce retour aux études semblaient de plus en plus être une mauvaise idée. Ce n’était pas pour lui. Ce n’était pas son milieu. Sentant son souffle se faire court, Leith s’empara de son iPod et enfonça les écouteurs dans ses oreilles. Il appuya sur play et Les Quatre Saisons de Vivaldi emplit ses oreilles, lui donnant quelque chose sur quoi se concentrer, histoire qu’il puisse se calmer, s’apaiser un peu. C’est seulement lorsqu’il fut assis dans un siège, dans ce grand amphithéâtre et que le professeur afficha un PowerPoint au mur qu’il retira ses écouteurs. Il était en sureté.


Dernière édition par Leith O. Delaney le Sam 7 Nov - 17:27, édité 29 fois
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Lux Ó Cearnaigh


Lux Ó Cearnaigh
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Je suis à Chicago depuis le : 03/06/2011 et j'ai déjà rédigé : 3705 messages. J'ai : 24 ans d'après mes amis. Dans la vie, je suis : doctorante (troisième année) en ingénierie, spécialisée en robotique

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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 19:18

behind my eyelids are islands of violence 2210928828 Je préfère Eddie mais ça, c'est purement subjectif ! behind my eyelids are islands of violence 2798827211
Bon courage pour ce nouveau personnage qui, je l'espère, t'inspirera davantage I love you

(Par contre à 30 ans, tu n'es plus à la fac et encore moins en bachelor What a Face)
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 19:35

oh Chris behind my eyelids are islands of violence 2798827211
Bienvenu ici **
Tu as le physique parfait pour les sigmas, je dis ça je dis rien behind my eyelids are islands of violence 2727460621 mais je fais quand même ma pub, sait-on jamais ange2
CLIC JUSTE ICI :

En gros si tu aimes le sport, cette confrérie est faite pour toi Pompom
Les frères Sigma se feront un plaisir de t'accueillir les bras ouverts dans notre petite famille ! ange2
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 20:04

(RE)BIENVENUE SUR YIU coeur

C'est cool de voir Chris sur le fo'
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 20:32

BIENVENUE CAP'TAIN stress stress love
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 20:49

A. Lux Ó Cearnaigh a écrit:
behind my eyelids are islands of violence 2210928828 Je préfère Eddie mais ça, c'est purement subjectif ! behind my eyelids are islands of violence 2798827211
Bon courage pour ce nouveau personnage qui, je l'espère, t'inspirera davantage I love you

(Par contre à 30 ans, tu n'es plus à la fac et encore moins en bachelor What a Face)

Il va définitivement me manquer, Eddie cry
Merci I love you

Lukas Meyer a écrit:
oh Chris behind my eyelids are islands of violence 2798827211
Bienvenu ici **
Tu as le physique parfait pour les sigmas, je dis ça je dis rien behind my eyelids are islands of violence 2727460621 mais je fais quand même ma pub, sait-on jamais  ange2
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En gros si tu aimes le sport, cette confrérie est faite pour toi  Pompom
Les frères Sigma se feront un plaisir de t'accueillir les bras ouverts dans notre petite famille !  ange2

Merci I love you
Malheureusement, Grant ne fera pas parti d'aucune confrérie. behind my eyelids are islands of violence 3533782792 mais c'est bien essayé.

Caleb S.-Hogan a écrit:
(RE)BIENVENUE SUR YIU coeur

C'est cool de voir Chris sur le fo'

Merci I love you j'étais surprise de voir qu'il n'était toujours pas pris. behind my eyelids are islands of violence 2155134894

Charlie O. Winston-Jones a écrit:
BIENVENUE CAP'TAIN stress stress love
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
merci stress love
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 21:45

Oh moin Dieu !!!!Captain América bave OH !

Re-bienvenue avec ce personnage !!
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 22:49

Oh tu as troqué Eddie pour Chris (j'vais pas me plaindre, Chris quoi behind my eyelids are islands of violence 3223503170 behind my eyelids are islands of violence 1704059220)
Rebienvenue du coup I love you
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyMer 14 Oct - 22:57

BIENVENUE PARMI NOUS I love you
Bonne continuation pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyJeu 15 Oct - 7:10

Rebienvenue parmi nous ! behind my eyelids are islands of violence 2798827211
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyJeu 15 Oct - 14:32

BIENVENUE SUR YIU !!! stress
Courage pour ta fiche behind my eyelids are islands of violence 2425217757
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Addison G. Cunningham


Addison G. Cunningham
ADMIN - SANS CONFRERIE
Je suis à Chicago depuis le : 02/08/2015 et j'ai déjà rédigé : 1459 messages. J'ai : 23 d'après mes amis. Dans la vie, je suis : 6ème année en Criminologie et science du comportement

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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyJeu 15 Oct - 19:31

Tu sais que tu es beau  behind my eyelids are islands of violence 762144782
Re-Bienvenuuuuuuuuuuuu parmi nous amour2 
Bonne chance pour ta fiche I love you 
Oublie pas mon lien behind my eyelids are islands of violence 2798827211
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyJeu 15 Oct - 23:27

(Re)bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: behind my eyelids are islands of violence   behind my eyelids are islands of violence EmptyVen 16 Oct - 0:17

Eythan? C'est toi? **
Je préférais moi aussi Eddie. Mais Chris Evans, beh je suis pas contre écoute.
(Qui n'aime pas Captain America, hein? behind my eyelids are islands of violence 1381955758)

Ca me fait bizarre que tu changes de perso comme ça.
Mais j'espère que ça t'inspirera plus, en tout cas.
Et que tu t'amuseras encore plus ici.

Je ne te dis pas bienvenue parce qu'ici, c'est un peu ta maison.
Mais tu ne passes pas à côté de la motivation que je te donne via télépathie en te souhaitant bon courage pour la fin de ta fiche. Pompom
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