ALEX + avant d'laisser mon âme seule au monde.

(10 MINIMUM) solitaire - rancunière - un brin anti-système - fan de sport, de foot, surtout - hantise des talons et du maquillage - pas du tout ambitieuse - trouve que sa génération est idiote - s'en fiche globalement de tout - déteste qu'on l'appelle Alexandra, son vrai prénom : préfère Alex ou Smith - plutôt studieuse, paradoxalement -

Confrérie ➜ KAPPA ALPHA PSI. Années d'ancienneté ➜ aucune.

Un minimum de 10 lignes concernant les premières années de la vie de votre personnage (ainsi que son bizutage) est exigé. Gardez à l'esprit que ceci est déterminant pour votre intégration à la confrérie de votre choix, votre personnage doit respecter les principes de celle-ci et montrer sa motivation.
ATTENTION ! Si votre personnage est unranked, complétez quand même cette partie afin d'expliquer les raisons de sa solitude !

01. Je suis née dans une famille qui frôle l'idéal cliché américain : soudée, aimante, le travail avant tout, patriote. Autant dire que je fais une belle tâche sur l'arbre généalogique. 02. Je suis fan de football. Attention, de soccer, pas de football américain.  Inutile de préciser que ça m'éloigne pas mal des pimbêches de la gente féminine de la génération Y. 03. Au cas où vous n'auriez pas compris, je préfère un sweat-shirt et un maillot de football à des talons hauts. Et de loin. 04. Je suis peut-être un brin garçon manqué. Je déteste tout ce qui est maquillage, robe, soirées alcoolisées où tout le monde finit par coucher avec tout le monde. 05. Je sais pas trop quel métier je veux faire plus tard - du coup, j'ai pris un cursus sur le sport. 06. Ma mère dit que je suis la plus belle fille qu'elle ait vue. Mon père préfère hausser les épaules. "Dommage que tu ne saches pas sourire".07. Je déteste parler aux gens. Surtout celles qui, maquillage et papillonnage de paupières à l'appui, tentent de draguer les mecs. 08. Ma bande d'amis se constituent presque uniquement de garçons. Je ne vous sortirais pas l'excuse du "On s'embrouille moins avec des mecs" mais faut dire, on s'embrouille moins avec des mecs.

Je suis née ici, à Chicago. Fille unique, parents travailleurs et aimants, on aurait pu poser pour la couverture d'un magazine conservateur. J'ai grandi comme ça, sans vraiment avoir le choix, entre rubans roses dans les cheveux et les robes à dentelle qui filent l'urticaire, sans parler de mes copines, toutes blindées de tunes et jolies comme des cœurs, ou des mecs tout aussi riches qui draguaient comme au dix-neuvième siècle.

Et puis, j'ai eut seize ans. Dans la génération Y, seize ans, c'est l'âge du changement - de la révolution. En fait, j'ai rencontré un mec. Un mec qui ne pensait pas à sortir avec moi, et, croyez-moi, ça change la vie. Il m'a fait découvrir son monde. Un monde rempli de sport, de maillots de football dégueulasses et puants de sueur, jeans déchirés par l'usure, des baskets et des sweats à virgule. J'ai découvert la nuit, les terrains de foot city et leurs pelouses synthétiques glissantes, les réverbères jaunâtres, les fous rires dans les rues sombres. J'ai découvert la liberté - une liberté sombre et crade mais une liberté quand même.

Je n'ai plus jamais côtoyés de petites princesses fiflles à papa friquées. Je suis restée proches des beaux gosses, mais ils n'étaient plus de potentiels petits-amis, mais des potes, comme j'en avait jamais eut. Je ne sais pas comment j'ai atterri à l'université de Chicago. J'ai toujours eut de bonnes notes, mais quand même. Mes parents m'ont inscrites dès qu'ils ont su que j'avais potentiellement le niveau. Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard, donc, j'ai pris sport ; au moins, je suis dans mon élément.

Stephanie Bertram Rose - inventé (inventé, scénario)