And it was after months of silence that I realized we make better strangers than we ever did anything else.
Nom complet ➜Lorsqu'elle tomba enceinte, la mère d'Eva n'eu pas vraiment son mot à dire sur la suite des événements. Elle pu toutefois choisir les prénoms du petit être qu'elle portait dans son ventre et opta, seule, pour le doux prénom de
Eva. Un prénom suivit de deux autres,
Elizabeth Eleonore. Elizabeth comme sa grand-mère, Eleonore comme sa mère. Ils aiment les prénoms en "E" chez les
Hamilton.
Âge ➜25 années de vie. Une vie emplie de luxe et de mondanité.
Date et lieu de naissance ➜Eva pointa son nez dans la très célèbre ville de New-York où sa famille avait monté un empire. Son grand-père est en effet à la tête d'une multitude d'entreprises portant ce nom et exerçant dans le domaine de la mode. Il n'est pas rare que l'on entende parler des Hamilton dans la presse, Eva y a toujours été habituée. Sa naissance fut beaucoup de bruits à New-York, la plus jeune des filles Hamilton donna en effet naissance à une petite fille, le dix-sept juillet 1990 alors qu'elle n'était âgé que de seize ans. Personne n'a jamais su qui était le géniteur de cet enfant.
Nationalité ➜ Eva est américaine,tous les Hamilton le sont..
Origines ➜ La belle blonde se pense exclusivement américaine mais celle-ci ignore complètement ses origines suédoises étant donné qu'elle n'a jamais rien su de son père.
Situation financière ➜ Très riche. L'empire de sa famille y est pour beaucoup, elle n'a rien fait pour mériter cela.
État civil ➜ Célibataire, Eva a prit la decision de consacrer son temps libre à son fils plutôt qu'à un homme.
Préférences sexuelles ➜ Elle est hétérosexuelle. Bien que s'étant fait draguée plusieurs fois par des femmes, elle n'a jamais ressenti l'envie ou le besoin d'expérimenter de nouvelles choses.
Cycle et année d'étude ➜ graduate, 1° année
Diplôme préparé ➜ master
Cursus majeur ➜ Couture
Cursus mineur ➜ Français
attentionnée- jalouse - rancunière - amicale - pétillante- sérieuse- indépendante- courageuse- gourmande - trop honnête - serviable - maligne - altruiste - protectrice - têtue - créative - audacieuse - élégante - sentimentale - curieuse - brisée
My university life
Confrérie ➜
Phi Delta Theta .
Années d'ancienneté ➜ pas d'expérience.
Durant six ans, j'ai décidé de m'arrêter. J'ai terminé mon année et j'ai été diplômée mais contrairement à beaucoup de mes camararades et contre la volonté de ma famille, je n'ai pas été à l'université. J'avais dix-neuf ans et l'avenir devant moi lorsque je suis tombée enceinte. Aujourd'hui, mon fils est devenu grand. Il a six ans et est entré à l'école primaire. J'ai sauté sur cette ocassion pour reprendre ma vie en mains et arrêter de dépendre de mon grand-père, en tout cas, c'est dans cette optique que j'ai repris mes études dernièrement. J'ai entamé des études de couture, ce choix s'imposait à moi. Ayant grandi dans l'univers de la mode, je ne me voyais pas faire autre chose. Je marche dans les pas de mon Grand-père mais je ne prétends pas avoir son talent. Vous n'avez jamais entendu parler de lui ? Je suis sûre que si. Georges Hamilton, le PDG de Hamilton corporation. Il dirige d'une main de fer son entreprise et ses filliales, il est également rédacteur en chef d'un magazine qui est, lui aussi, consacré à la mode. Vous voyez, c'est pas n'importe qui le papi. A New-York, c'est un peu le roi et tout le monde s'arrache ses creations. Il est clair que si j'avais suivis mes études dans cette ville, son ombre aurait constamment planée au dessus de ma tëte. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça et j'ai décidé de venir m'installer à Chicago. Je ne dis pas que personne ne le connait ici mais je pense être plus tranquille que dans la ville où il a monté son empire. J'ai également choisi d'intégré une fraternité. Celle des Phi Delta Theta. Je l'admet, une fois de plus c'est l'argent de papi Georges qui me permet de prétendre à une place parmis eux. Je ne suis pas fière de profiter, une fois de plus, de mon nom de famille et de son argent mais c'est comme cela que ça fonctionne au sein de cette confrérie alors je culpabilise pas. Au moins, parmi eux, on ne va pas me reprocher de le faire et je pense que ça ne serait pas aussi bien passé ailleurs.
My little secrets01. Malgré l'absence de son père, l'autorité de son grand-père est un planning ultra chargé, Eva considère qu'elle a eu une enfance heureuse et chanceuse.
02. Elle a longtemps hésité sur le prénom qu'elle donnerait à son bébé, son grand-père insistait pour avoir un petit Victor, c'est en regardant la série Grey's anatomy qu'elle trouva son Bonheur.
03. Elle n'a pas voulu connaître le sexe de son bébé lors de sa grossesse.
04. Eva ne se trouve pas de talent particuliers. Elle se sait bonne dans plusieurs domains mais jamais excellente.
05. Malgré son physique avantageux, elle n'a jamais accumulé les mecs et préfère se consacrer à son fils. C'est une romantique qui n'a pas oublié son premier veritable amour.
06. Alors qu'elle ne s'entendait pas du tout avec son demi-frère dans leur enfance et adolescence, elle le considère à l'heure actuelle comme son meilleur ami. Ils s'appellent fréquemment pour se raconter leurs vies respectives
07. Elle aimerait trouver une ville où personne ne connait sa famille
08. Elle rêve de trouver un homme de confiance et de pouvoir offrir des frères et soeurs à son fils mais ça n'est pas pour tout de suite étant donné que sa deuxième priorité est de réussir ses études.
The story of my life
Nous sommes en Mars 1990 à New-York, plus précisément dans la residence des Hamilton. En ville, tout le monde connait cette famille et pour cause, le patriarche a su se faire un nom dans le milieu très hostile de la mode. Fan de la série télévisuelle "les feux de l'amour", George Hamilton a un modèle bien précis, un exemple à suivre pour réussir dans la vie, Victor Newman. Et aujourd'hui il le sait, il est sur un même pied d'égalité que son maître fictif. Comme lui, il a monté une société qui cartonne, comme lui, il collectionne les femmes et fait chavirer les coeurs en gardant Elizabeth, son épouse, sous le coude. Oui, il est fier de lui Hamilton, fier de sa réussite bien plus que de sa famille. Il n'a jamais été très proche des siens de toute façon et ça, beaucoup seraient étonnés de l'apprendre. Quand on lit ses interviews, il donne l'impression d'être un père et un mari present et aimant. C'est qu'il sait joué avec les medias le père Hamilton. Il dirige sa famille et son entreprise avec la même sévérité, la même exigence. Père de trois enfants, deux fils et une fille, il ne s'attendait pas à l'annonce que sa femme allait lui faire ce jour-là. Elizabeth était dans tous ses états lorsqu'elle frappa délicatement à la porte du bureau de son mari, tentant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas qu'il sursaute. Celui-ci l'invita à entrer, songeant qu'elle l'emmerdait une fois de plus avec des conneries, son regard glacial se posa sur elle et ses lèvres s'entrouvrirent. «Bien, je t'écoute. Pourquoi me deranges-tu donc en pleine journée de travail ?» La questionna-t-il sans même lui adresser un sourire. D'ailleurs, il ne doit même pas savoir ce que c'est qu'un sourire. «On a un problème Goerges, un gros problème.» s'empressa-t-elle de dire en se rapprochant de celui-ci. Si elle était perturbée et inquiète pour l'avenir de sa fille, elle savait que lui, sa seule préocupation serait la fuite de cette histoire dans la presse. Mais elle se devait de lui en parler. De toute façon, ils ne pourraient pas le cacher bien longtemps. Devant le regard insistant de son époux, elle entreprit de continuer. «Eléonore est enceinte. Elle avait été faire des test chez le médecin parce qu'elle se sentait pas bien, tu te rappelles ? Les résultats de sa prise de sang sont arrives aujourd'hui» Non, il ne s'en rappelait pas et pour cause, il s'en fichait complètement. Toutefois l'information ne fit qu'un tour dans son cerveau. «Je vais la tuer. Elle ne sait pas ce que ce genre de connerie peut engendrer.»
Georges prit la decision d'enfermer Eléonore au domicile, comme raiponse dans sa tour. Aucune sortie ne lui était autorisée et elle devait désormais suivre les cours à domicile avec un professeur particulier. Elle n'avait pas eu l'opportunité de salué ses amis une dernière fois et alors qu'elle recevait des coups de fil, il lui était interdit d'évoquer sa grossesse. Lorsque le bébé viendrait au monde, ils aviseraient et trouveraient une histoire à raconteur. Non, ils ne diront pas que leur gamine de seize ans s'est tappé le chef cuisto de la maison. D'ailleurs, le grand suédois a été viré de la residence dès que la gamine a eu le malheur de cracher son nom.
Les mois passèrent, le ventre de la jeune fille s'arrondissant avec eux. Bien sûr, elle aurait pu parler de sa grossesse dès qu'elle eu remarqué qu'elle n'avait plus ses règles mais elle savait qu'en procédant de cette façon, ses parents l'auraient fait avortée. Elle avait attendu plusieurs mois avant de laisser ses symptomes prendre le dessus sur elle-même. Le verdict avait été sans appel, enceinte jusqu'au coup. Eléonore approchait désormais de son terme, l'amour de sa vie, le père de cet enfant avait disparu dès qu'elle l'eu évoquer auprès de ses parents. «Casse-toi et ne reviens jamais, t'es pas digne de nous» avais craché le patriarche à ce dernier sans que sa fille ne soit au courant de rien. Et pour être certain que le suédois s'exécuterait, il lui avais refourgué quelques billets. C'était donc seule qu'Eléonore allait devoir s'occuper de l'enfant qu'elle portrait. C'était une petite fille et elle l'a mise au monde dans un des plus prestigieux hôpital de la ville. Elle fut entourée de sa mère durant l'accouchement, celle-ci se montra plus attentionnée que ce au'Eléonore aurait cru. Elle la conseilla, la soutenu et l'encouragea. Elle l'embrassa même, remit ses mèches de cheveux en place et s'occupa d'elle comme elle l'avait rarement fait. Le bébé fut à peine sorti que les infirmière se précipitèrent autour de la jeune mère après le lui avoir pose sur la poitrine «Comment on l'appelle ce petit trésor ? » Commença l'une. «C'est un beau bébé mademoiselle» continua la seconde. Elle était perdue, avait juste envie de leur demander de se calmer et de pleurer. Là, maintenant, son bébé posé sur elle, elle avait envie chialer. Elle se demandait soudainement ce que serait sa vie avec ce petit bébé tout rose. «Eva. Eva Elizabeth Eléonore» articula-t-elle au bord des larmes. Tout de suite, elle se tourna vers sa mère. «Oh maman, je sais pas quoi faire.» Sa mère se rapprocha, déposa un baiser sur le front de sa fille et n'articula que quelques mots «Aime la».
Un conseil qu'Eléonore tenta d'appliquer au mieux mais la vie d'une jeune mère célibataire n'est pas facile et pleine de défi. Il faut apprendre à faire passer son enfant avant soit-même, à le chérir et lui donner l'affection dont il a besoin pour s'épanouir correctement. Dans le cas d'Eléonore, son plus grand défi fut de se taire et de ne pas s'imposer dans l'éducation de sa propre fille. Eva devait grandir selon les règles imposées par Georges. Eva se devait d'être disciplinée et bonne à l'école, elle devait aussi être bonne dans les sports que Georges avait choisi pour elle; la gymnastique et la natation. Quand elle n'était pas au sport ou à l'école, Eva était à son cours de piano. Eva se devait d'être excellente et en bonne petite fille qu'elle était, elle se donnait du mal pour faire plaisir à son grand-père. Des efforts qui n'étaient jamais salués par ce dernier. Eléonore aurait aimé que sa fille n'ai pas la même enfance qu'elle. Elle aurait aimé lui donné plus de liberté et la laisser s'épanouir comme tous les enfants de son âge mais celle-ci était bien trop peureuse et n'aurait jamais osé se dresser face à son père. D'ailleurs, si elle l'avait fait, elles se serait retrouver à la rue. N'ayant pas fait d'études, n'ayant jamais travaillé de sa vie, elle aurait été incapable de s'en sortir et elle le sait. Alors elle s'est éteinte intérieurement, elle a arrêter d'exister et a laissé son père commander. Ce qu'il voulait, il l'avait. Après tout, elle ne pouvait blamer qu'elle seule de s'être retrouvée dans cette situation.
Eva avait huit ans lorsque sa mère lui présenta un homme. Il était grand, brun et un regard tendre. Eva su, presque instananément que c'était un homme bon, qu'il ne leur voulait que du bien. Sa mère se pencha dans sa direction, Eva vu apparaître un sourire qu'elle avait rarement vu sur le visage de sa maman alors forcément, elle était contente aussi. «Maman, est-ce que c'est mon papa ?». Sa mère prit une moue désolée, déposa sa main sur l'épaule de sa fille et fixa son regard dans le sien. «Non mon coeur. On en a déjà parlé, je ne sais pas où est ton papa.» Elle n'avait plus jamais entendu parler de lui et l'homme, bien plus âgé qu'elle était sans doute reparti dans son pays natal. Souvent, elle se demandait si il aurait aimé la connaître sa fille et si lui aussi, il l'aurait trouvé merveilleuse. Sans doute que oui, tout le monde fond devant Eva. «Je pensais que tu l'avais retrouvé. Mais c'est pas grave maman.» répliqua la petite fille, un peu déçue. Elle n'avait jamais eu l'opportunité de connaître son père, elle n'avait personne à qui ramené un cadeau lors de la fête des pères. Enfin si, il y avait bien Papi Georges mais ça n'est tout de même pas pareil. Surtout qu'il n'est pas toujours tendre avec elle. «Je suis désolée. Mais je suis sûre que tu t'entendra très bien avec Luke.» C'est à ce moment-là que l'homme se rapprocha à son tour. «Et puis si tu m'aimes bien, je pourrais m'occuper de toi comme un papa.» . Luke entra dans leur vie, et tenu sa promesse, considérant Eva comme sa propre fille. L'un des seul point négatif c'est que Luke n'arriva pas seul. Il emmena dans ses bagages un fils nommé Jamie et on ne peut pas dire que l'entente fut toujours bonne entre les deux enfants qui avaient pourtant presque le même âge. Heureusement pour Eva, Jamie ne se pointait qu'une semaine sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Eva avait seize ans lorsqu'elle prit conscience que son physique serait l'un de ses plus grand avantage. Elle était d'une beauté évidente. Contrairement à beaucoup d'adolescentes, elle n'avait pas connu de période ingrate. Beaucoup de garçons se retrournaient sur elle, elle faisait chavirer les coeurs mais ne s'intéressait guère à ses prétendants. Elle avait même surpris son demi-frère louché sur elle à plusieurs reprises sans que cela ne la mette mal à l'aise. C'était plus marrant qu'embarassant et puis elle n'était pas du genre à voir la gravité des choses. Elle s'en amusait, sortait de la salle de bain uniquement vêtue de sa serviette, se pinçait les lèvres lorsqu'elle lui parlait. Ce jeu était amusant, parce qu'il lui était interdit. Elle n'avait jamais rien fait d'interdit Eva, elle avait toujours obéit. On allait quand même pas la punir parce qu'elle jouait. Puis de toute façon, c'était un crétin de queutard alors à part le faire saliver un peu, elle ne se voyait pas lui donner plus.
Mycroft fait irruption dans la vie d'Eva lorsqu'elle a dix-neuf ans. C'est le premier garçon qui arrive à susciter son intérêt. Elle le trouve intelligent, gentil et tombe profondément sous son charme. Elle est amoureuse Eva, elle le sait. Elle n'a pas tous les symptomes que l'on entend dans les films romatiques à deux balles mais au fond d'elle, elle le sent. Elle ne met pas longtemps à le conquérir, il aime les belles choses et c'en est presque trop facile. Un batement de cil, un décolleté plongeant et le voilà qui se retrouve dans le lit de la blonde. Ce n'est pas la première fois qu'elle couche avec quelqu'un mais c'est la première fois qu'elle fait l'amour. En tout cas, c'est de cette façon qu'elle voit les choses. Leur idylle dure quelques mois, pas assez pour obtenir un records mais suffisamment pour que la blonde se retrouve enceinte. Elle est heureuse et optimiste, c'est quand même merveilleux d'avoir un enfant avec l'homme que l'on aime. Elle est aussi un peu inquiète, inquiète de reproduire le même schema que sa mère et de se retrouver, comme elle, dependante de l'argent de son grand-père. Mais elle relativise, Mycroft sera là pour l'aider après tout. Elle eu à peine fini de pisser sur le batonnet du test, qu'elle s'empresse de lui téléphoner. Il répond pas. Puis elle réfléchit, ce serait quand même mieux de lui dire en face à face qu'au telephone, alors elle se ravise et préfère attendre qu'il se pointe. Elle lui prépare même une surprise, elle se donne du mal et souhaite lui annoncer sa grossesse d'un façon un peu original. Sauf qu'il ne se pointera jamais. Mycroft s'est tout bonnement volatilise, il est devenu un fantôme. Cette grossesse, elle va devoir l'assumer seule. Elle sait que c'est possible, sa mère l'a fait avant elle.
Seule dans la chambre qu'elle occupe dans la maison de sa mère et de Luke, Eva réfléchit à la meilleure solution possible pour le bébé. Se faire avorter n'en est pas une. Après tout, si sa mère avait opté pour celle-ci, elle ne serait pas de ce monde. Oh non, elle refuse de façon très clair de se faire avorter. Mais elle a besoin de parler de cette grossesse, besoin de se confier et naturellement, c'est auprès de sa mère qu'elle souhaitait trouver du réconfort. Silencieusement, elle quitte la chambre, attrapant au passage le test qu'elle avait quelques semaines plus tôt et qu'elle avait soigneusement garder. Elle descend jusqu'à la cuisine où l'odeur du gateau au chocolat lui chatouille les narines. Elle aurait dû être patissière sa mère. «Maman, je dois te parler. » Sans en dire plus, elle dépose le test sur le grand comptoir en marbre qui se trouve devant elle. et laisse son regard posé sur sa mère. Elle se retourne enfin, abandonne la crème qu'elle était en train de faire. Instantanément son regard se pose sur le test et son visage se décompose. «Ne me dis pas que tu es ...» «Enceinte. Je suis enceinte. » Seulement un peu plus d'un mois se reticent-elle d'ajouter. «Et le père ?» la questionne-elle aussitôt, curieuse de savoir qui est le responsible. Elle qui ne savait même pas que sa fille avait un petit ami. «Il est parti. Il sera comme moi ce bébé, il sera sans papa mais pas sans amour. » Eva sait que cela peut marcher. Après tout, c'est aujourd'hui une jeune fille équilibrée et heureuse alors elle est certaine qu'elle s'en sortira. «Je t'en prie Eva, fais pas la même bêtise que moi.» Tout de suite la colère monte en Eva, ou la tristesse, elle ne saurait pas trop différencier ces deux sentiments. Elle est triste et en colère, si bien que sa voix se fait un ton plus haut qu'à la normal. «Parce que c'est ce que je suis maman ? Une bêtise ?» Les yeux rougies, elle tourne rapidement les talons et s'empresse de rejoindre sa chambre.
La tête enfouie sous les oreillers, elle a envie de se couper du monde. D'oublier ce monde qui l'entoure. Elle a envie de crier. De frapper. Elle est dans tous ses états parce qu'elle n'aurait jamais cru que sa mère réagirait de cette façon. C'est à ce moment-là que trois coups se font entendre contre sa porte. «J'veux parler à personne» Mais Jamie n'obéit pas, ouvrant la porte pour venir s'asseoir sur le coin du lit de Eva. Je t'ai entendu crier, c'est pas ton genre Dit-il simplement. «Ta mère m'a dit. Je suis là si tu veux et si tu as besoin» Ce crétin de Jamie n'était peut-être pas si crétin que cela. Contrairement au reste de la famille, il fut remarquable et d'un soutien inébranlable. Si bien qu'elle lui demanda de devenir le parrain. A défaut d'avoir un père, il aurait un parrain. Un homme de confiance dans sa vie et vers qui se tourner.
"Depuis le 28 janvier 2010, j'illumine les jours de ma maman, écourte ses nuits, et remplis sa vie de bonheur ! Son passe-temps favori : me cajoler. Sloan Jamie Duncun Hamilton, bébé à plein-temps. " Pouvait-on lire sur le faire part qu'Eva avait envoyé à ses amis et connaissance. N'ayant pas de nouvelles de Mycroft, elle a tout simplement décidé qu'il ne saurait jamais. Non, jamais elle ne lui dirait que ce cadeau du ciel, elle le lui doit.
Durant six ans, Eva prit la decision d'être maman à plein temps. Elle s'occupa de son fils, le gava d'amour et veilla à ce qu'il s'épanouisse. Bien sûr, elle voulait faire quelque chose de sa vie. Bien sûr, elle voulait s'épanouir autrement qu'en tant que maman, mais elle voulait qu'il puisse pleinement bénéficier de sa maman. Bien que contre l'idée qu'elle répète l'histoire de sa mère, la famille adopta très vite le petit Sloan, son parrain l'emmenant souvent faire des activités extérieurs. Ils s'entendent d'ailleurs à merveille tous les deux et jusqu'à maintenant, malgré quelques questions, Sloan ne semble pas souffrir de l'absence de son père. Si il faut, un jour Eva lui expliquera. Et malgré tout cela, malgré la douleur qu'elle a ressenti lorsqu'elle s'est retrouvée seule, Eva n'en veut pas à Mycroft. Elle continue de lui trouver des excuses, pensant qu'il n'a sans doute pas eu le choix de partir.
Aujourd'hui, Sloan vient d'entrer à l'école primaire. Les journées d'Eva étant un peu plus vide, elle a décidé de s'inscrire à l'université. Elle aurait pu rester à New-York mais elle avait envie de changement et s'est finalement inscrite à l'université de Chigaco en couture. Elle aussi, elle se fera une place dans la mode, elle suivra les pas de papi mais le fera dans une nouvelle ville. Elle n'a pas la prétention de vouloir monter un empire. Une petite boutique avec ses creations fera parfaitement l'affaire. C'est donc une nouvelle vie qu'ils démarrent tous les deux, dans une ville où ils ne connaissent personne.
Pseudo ➜ turnip head mais appelez-moi Audrey
Âge ➜ 23 ans
Pays ➜ frites, moules et bières, je parle bien de la belgique
Fréquence de connexion ➜ tous les jours ou presque.
Découverte du forum ➜via partenariat.
Avis ➜ Je suis déjà amoureuse
Autres ➜ j'espère n'avoir tuer personne avec ma fiche, kiss.
Margot Robbie - scénario div>