(délai jusqu'au 19.08) À force de viser le trône j'ai fait le serment d'être un leader car le deuxième est le premier des perdants (katarzyna)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ?   L'université de Chicago ne fait peut-être pas partie des meilleurs, elle ne fait pas partie non plus des meilleures universités qui me voulaient, mais elle est la seule que je voulais. Pas pour son cursus, pas pour ses glorieux enseignants, et encore moins pour ses confréries. Non, en choisissant l'université de Chicago j'avais une idée bien précise : le retrouver. Je n'ai pas quitté mon pays la Pologne pour faire joli. J'ai un objectif et comme je suis déterminée, j'y arriverais. Alors pourquoi j'ai choisi l'université de Chicago ! Il faut avouer que le fait que ma meilleure amie y soit aussi est aussi une bonne raison d'avoir choisi cette université ! Et au final, je ne suis pas du tout dessus !

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Je ne peux absolument pas compter sur le papa ou maman ! Pourquoi ? Simplement parce que mon géniteur s'est barré -avec une saleté de russe en plus … non je n'ai rien contre ses femmes mi-homme mi-monstre … enfin c'est ce qu'il disait- trois ans après ma naissance. Intitule de vous dire que la pension alimentaire en Pologne, c'est juste pour faire joli ! Quant à ma mère, elle est simplement morte. Elle pourrait demander à Dieu -si on part du principe qu'elle est au paradis- ou au Diable -si elle est en Enfer- de m'envoyer quelque billet pour que je puisse subvenir à mes besoins … mais à croire qu'en haut ou en bas, ils n'ont ni téléphone, ni ordinateur et encore moi le wi-fi. Du coup, j'ai dû faire autrement. En fait, c'est grâce à l’État Américain si je suis à l'université. Je reçois une bourse sportive depuis que je suis au lycée. Merci à la boxe ! Et j'ai gagné tellement de championnat depuis que j'ai commencé -et j'ai fait pas mal de publicité pour différentes marques- que j'ai un peu des sous de côté. Et puis je fais des petits boulots à gauche et à droite, tout ce que je peux trouver en fait excepter vendre mon corps -même si certains disent le contraire- et faire des trucs illégaux -enfin faut définir ce qui est illégal pour vous et moi.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Au tout début, quand on m'en a parlé je trouvais ça complètement débile. Pour moi ça ressemblait trop à une version nazie des camps -ouais bon j'y allais fort je sais. Et puis j'en entendant tellement parle -pour la plupart des éloges mais c'était bien souvent des étudiants qui étaient eux-mêmes dans des confréries donc ça comptait pas trop- que j'ai finies par vraiment m'y intéresser. Pas forcément pour y rentrer -du moins par dans un premier temps- mais simplement par curiosité. Oui je sais la curiosité et un vilain défaut mais que voulez-vous, seul Dieu est parfait. Et en fait j'ai découvert que les confréries c'était bien plus qu'une bande de débile qui vivait ensemble et passée les années universitaires ensemble. Non, c'est un peu des amitié -ou bien plus ou beaucoup moins- qui reste toute une vie. C'est des fous rires, des crie, des pleure, une forte compétition mais surtout des liens qui vous unissent et qui vous marquent. Alors que voulez-vous, le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder non !?

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Cédons cédons, cédons tous à la tentation ! Pêchons, pêchons, pêchons tous ensemble ! Soyons tous des païens sans scrupules ni conscience. Allez venez, rentrez dans la danse. Tenons-nous la main comme des frères et sœurs et ne pensons plus à rien. La prochaine tournée, elle est pour moi ! C'est sans surprise -du moins pour ma conscience puisqu'elle, elle sait toujours tout avant moi- que je décide d'intégrer dès la première année une confrérie et pas n'importe laquel. DELTA UPSILON. C'est cette confrérie qui a dès le début attiré mon attention. Très sincèrement, j'avais tout de suite accroché avec leur avais. Et je m'étais pas trompé. Après un an de bizutage -j'en fais des trucs de folies- j'étais une sœur delta et j'en étais fière. En même temps après avoir fait croire que j'étais un hermaphrodite au corps enseignant pendant un an -aujourd'hui quand même j'en ris beaucoup et mon homonyme masculin Krystian aussi-, mit une couche à un écureuil -et je vous jure que ce n'est pas facile … il faut le trouver l’écureuil et attention ça a des griffes ses trucs-, s'être baladé sur le campus en étant habillé en couche, tétine et un énorme biberon pour cacher ma poitrine, avoir dû répondre à des questions alors que j'étais dans un bassin rempli d'insecte en tous genres -chaque mauvaise réponse je devais m’enfoncer encore un peu plus dans ce bassin- et même rater des entraînements -et une compétition- je peux vous dire que oui j'en été très fière. Mais aujourd'hui je le regrette pour rien au monde ! J'ai trouvé en les Delta Upsilon comme une famille -moi qui en avais pas cela tombait bien ! On rit bien tous ensemble, on se crie quelquefois dessus mais c'est ce que font tous les frères et sœurs non .! Je dois avouer que nos soirées sont justes inoubliables : sans nous vanter, quand il s'agit de soirée c'est nous les meilleurs ! J'avais déjà un goût prononcé pour la fête avant, mais une fois chez les Delta, je prêche complètement l'alcool. Marrant quand on se dit que je suis un sportif avec un excellent niveau hein ? Oui mais que voulez-vous, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre et en plus la banque de Suisse et la vache à lait ! Et puis -sans me vanter- mon talent pour le sport -et particulièrement ma spécialité : les combats et plus précisément la boxe- est naturel. De toute façon il a bien fallu que je trouve un équilibre en quatre ans non . Et je l'ai trouvé plutôt facilement. Le secret c'est d'être plus rigoureuse dans ses entraînements. Je passe ma soirée à faire la fête . Demain je me lèverais tôt -okay d'accord vers 15h- et je m’entraînerais au moins jusqu'à 22h. Comme ça mon corps élimine plus rapidement les toxines et à la force de l'habitude, mon corps s'y habitue. Mais en bref, Delta Upsilon, c'est le meilleur choix que je n'ai jamais fait -avec celui d'avouer après un an à mes professeurs que j'étais bel et bien une femme depuis ma naissance !

« Vous ne pouvez pas nous séparer, c'est ma sœur ! » Je les regarde de mes grands yeux, ne comprenant rien. Du haut de mes cinq ans, je n'avais pas compris que ma mère était partis et que jamais je ne la verrais encore une fois. Je sens qu'on me serre la main et en retour je serre sa main. Il était largement plus grand que moi -en même temps on avait dix ans de différence. Nous n'avions pas le même père mais il restait mon frère quoiqu'il arrive. Il m'avait souvent répété que j'étais toute sa vie, que je comptais bien plus que toutes les femmes au monde -mais j'étais persuadé que maman comptait autant voir plus que moi. « Je comprends que tu veuilles rester avec ta sœur, mais pour le moment c'est impossible. Vous ne pouvez pas être placer dans le même foyer et il n'y a aucune famille d’accueil qui puisse vous prendre tout les deux pour le moment. »