Another mile on this old road, another hour, another breath~Milan (Scénario Amy)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? J'ai passé une grande partie de ma vie en Russie, suivant un cursus scolaire basique sans grande motivation, et le reste du temps je l'ai passé sur des sites archéologiques afin de me former  dans les pas de mon oncle. J'ai donc  fini mes études à l'étranger en étudiant sur le tas, par correspondance, mais également dans les écoles locales, c'est notamment ainsi que j'ai passé mon dernier diplôme en langue. J'ai toujours su ce que je voulais faire une fois devenu adulte, plus qu'un rêve je voulais vivre de ma passion. Même si j'ai acquis nombres de connaissances, cela ne suffisait pas, j'avais besoin d'un vrai diplôme pour vivre de l'archéologie. C'est mon oncle qui m'a conseillé cette école. Venir à Chicago ne m'a pas vraiment posé de problème, j'adore voyager. Quoi de mieux que le rêve américain, prônant que quiconque par son travail, sa volonté et sa détermination peut atteindre des sommets. Du rêve à la réalité.... Un moteur particulièrement puissant que l'on y croit ou non. Une société plus libre et des mentalités changeantes, une image idéaliste d'une grande puissance, une désillusion pour bien des gens... Mais là n'est pas la question si les Etats Unis on leur lot de défauts, ils ont aussi les qualités qui ne peuvent que peser dans ma balance. Tout à l'inverse de ce que je déteste de mon pays, j'espère donc pouvoir découvrir par la même occasion une nouvelle culture.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Chicago est réputé comme étant l'une des villes les plus importantes dans l'enseignement supérieur.  J'ai certes trouvé la meilleure université pour moi mais aussi la plus chère. Ayant une histoire familiale plutôt compliquée, pas de quoi compter dessus.  Ce qui ne me pose pas vraiment de problème, j'ai toujours vécu ainsi, avoir les rênes de sa vie ça veut aussi dire ne dépendre de personne et savoir se démerder. J'ai donc du trouver une source d'argent suffisamment importante pour subvenir à mes besoins et à ceux de l'école. J'ai donc  fait une demande de bourse, mais cela ne suffit pas vraiment a combler le manque. Le niveaux de vie à Chicago est bien plus élevé que je ne l'aurais pensé. J'ai trouvé un job de serveur dans un petit bar à l'ambiance sympathique et réussi à me faire une place au musée Field, plus pour mon intérêt personnel que pour le salaire de misère qu'ils me refilent.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Je sais qu'elles sont légions aux Etats Unis et pourtant je n'y avais pas vraiment réfléchis, jusqu'à mon inscription. Ma connaissance s'arrêtait à celle qu'on nous distille dans les séries américaines. Une image parfois peu reluisante, voir ridicule, alcool, sexe, et un engagement à toute preuve pour ses soit disant frères. Dérapages, bizutages...Clichés et stéréotypes négatifs à la mode dont les médias se régalent. Mais même si j'aime mon indépendance, j'y ai vu une sacré opportunité. Toute une putain de fraternité pour surveiller tes arrières, un peu comme une famille. Un booster d'intégration et de scolarité auquel il serait dommage de tourner le dos. Un bon moyen de découvrir quelque chose qui m'est totalement inconnu et de donner ce côté inoubliable à mes études tant qu'à faire.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ?  En écho à ce que je viens de dire j'ai donc postulé pour intégrer une de ces confréries. Contrairement à ce que je pensais, ce ne fut pas très difficile de choisir. Certaines n'étaient tout simplement pour moi ; un profil totalement à l'opposé de leur façon d'être, trop de contraintes, ou simplement pas la famille et le compte en banque adéquat. De plus, j'avais certes envie de m'impliquer dans ce système, faire partie d'une unité,  mais pas au détriment de mon individualité ou de ma liberté de mouvements. J'aime faire ce que je veux quand je veux, les Kappa alpha Psi m'ont semblé parfait. Cette fraternité ne semble pas vraiment payer de mine  et n'a pas la popularité des autres, mais sa mixité fait sa force, chacun pouvant être lui même  avec certainement plus de sincérité que ne peuvent offrir d'autres confréries. J'aime aussi ce petit côté révolté, voir l'animosité que provoque les rangs des Kappa me fait sourire, je suis sûr que cela sera parfait. Comme c'est ma première année ça promet. Je n'appréhendais pas vraiment le passage obligatoire du bizut, j'adore foncer dans les galères. J’espérais seulement ne pas me tromper mais cela me paraissait peu probable. Cela fait quelques temps que l’année a débuté et rien du peu que j'ai pu voir ne m'a encore fait douté de mon choix. Ils n'ont d'ailleurs pas attendu pour annoncer leur couleur ou plutôt celle qui allait devenir la mienne.

C'est ici qu'il vous faut nous raconter votre histoire (tout en pensant à y raconter vos premières années à l'université/dans votre confrérie si vous n'êtes pas un petit nouveau, ceci devant être fait une fois que le Doyen ou le président aura validé votre admission dans une confrérie). Un minimum de 30 lignes est demandé ; soignez votre écrit, relisez-vous, soyez réalistes et tout ira bien !

Tu crois vraiment que c'est en épousant un homme (ou une femme) riche que tu le deviendras également? Peut-être, mais avant tout il faut avoir ça dans le sang.  Est-ce que tu as, ne serait-ce qu'un seul des objets que je vais te citer en dessous ? Si non, alors tu dois savoir que les riches te sont supérieurs et que tu n'y pourras rien, même s'il t'arrive l'histoire de Cendrillon et que tu passes d'une paysane à une haute dame, dans le fond ce ne sera pas toi le riche, mais ton époux (ou ton épouse) alors acceptes le fait que tu est inférieur et remercie nous d'être là pour remonter le niveau.