Camila - le vent vient de changer (scénario d'Eion)

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Pour Camila tout ce qui était important lors de sa fuite s’était de trouver un endroit où s’instruire, mais aussi un endroit bien loin du Brésil. Le sud des États-Unis n’a jamais été une option pour la belle blonde, quand elle a réussi à entrer au pays, elle avait peu d’argent, juste assez pour aller jusqu’au nord, Chicago. Elle y a atterrit un peu par hasard, mais ça lui allait. Le soleil lui manque, bien sûr. De ce fait, elle a choisi de ramasser son argent dans cette ville en travaillant dans un café qui ne posait pas trop de question et finalement, en septembre, elle eut assez d’argent pour s’inscrire à l’université de Chicago avec des faux papiers. Cami a plus ou moins choisis l’université de Chicago, c’était surtout l’option la plus simple à ce moment-là.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ?
Camila s’autofinance depuis très longtemps. Elle travaille comme serveuse dans un café, elle considère prendre une autre job. Elle rejoint les deux bouts, mais clairement plus difficilement que la moyenne. Cami est une survivante, elle sait se débrouiller avec peu et elle est loin de craindre la pauvreté. Toutefois, malgré tous ses efforts Cami n'arrivera jamais à payer l'université et comme elle est sans papiers un prêt est plus ou moins envisageable. C'est Eion qui paye ses études au final, c'est une entente qu'ils ont prit alors qu'ils se sont fiancés, un échange de service quoi.

Que pensez-vous du système de confrérie ?
Camila trouve le système de confrérie complètement cinglée. Pour elle, ça s’apparente au système de gang au Brésil et bien franchement, elle pourrait s’en passer. Cami trouve que ça stigmatise les gens et que ça les enferme dans un cadre beaucoup trop serré. Elle veut pouvoir être féminine et redoutable un jour et geek et brillante un autre. Elle n’aime pas se cantonner dans un seul rôle, elle veut être elle-même

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Étant donné son point de vu assez tranché fasse aux confréries Camila n’en a intégré aucune. Elle n’a pas envie de les espionner de l’intérieur, elle n’a pas le temps pour ça. En fait, Cami n’a pas le temps du tout pour une confrérie, elle doit déjà gérer son job et probablement un nouvel emploi et ses études. En plus, maintenant elle est fiancée, certes c’est un mariage blanc, mais il n’en reste pas moins que cette situation demande de la gestion. Bref, autant ne pas ajouter un truc à sa longue liste de tâches, surtout si c’est pour être quelque chose de complètement ridicule comme une confrérie.

Camila est une survivante. Depuis qu’elle est toute petite, Cami vit dans une situation difficile. Elle habite une favela à Sao Paulo avec sa famille et d’autres gens qui viennent et qui partent au gré du temps. Depuis qu’elle sait marcher et parler, Cami a été laissé à elle-même, un peu comme tout le monde dans leur situation. L’argent n’affluait pas, la famille avait de la difficulté à joindre les deux bouts et les gangs régnaient dans le Favela. Cami mendiait les rues alors qu’elle n’avait que cinq ans et c’est celle qui faisait le plu d’argent avec ses beaux yeux bleus et ses cheveux châtains. Les touristes ne pouvaient lui résister bien longtemps, mais Cami n’a jamais été généreuse et n’a jamais partagé avec sa famille ce qu’elle arrivait à avoir. Souvent de l’argent et de la nourriture, elle aussi déjà eut un bijou qui a fait son année. Bref, Camila n’a jamais vraiment fait attention à la survie d’une autre personne qu’elle-même, après tout, personne ne se souciait vraiment de sa survie à elle. Elle cachait son argent, sa nourriture dans tous les endroits qu’elle le pouvait et comme elle était toute jeune, elle évitait assez bien les ennuis avec les gangs. C’était une jeune femme pleine de vie, fourbe, agile qui aimait s’amuser avec les autres enfants quand elle le pouvait. Le problème c’est qu’il manquait de ses moments et on a mis fin à son enfance maigre très vite.

Cami a rapidement été remarqué par un chef de gang important, elle était différente, sublime, déjà femme à un jeune âge. Elle a été prise sous son aile, enfin, si on peut dire, parce qu’elle a surtout été mise en esclavage sexuel à quatorze ans et le chef l’appelait sa femme. Bon, la situation n’a jamais enchanté la jeune femme, il n’était pas sexy cet homme et encore moins respectueux, mais ça assurait sa survie, personne ne toucherait à la femme d’un grand chef de gang à moins d’avoir une envie suicidaire. Camila a toujours caressé le rêve de pouvoir s’enfuir d’un moyen ou d’un autre. Elle a planifié avec attention un plan pendant trois ans et à ses dix-huit, cette brillante jeune survivante réussit à le mettre à exécution. Pendant une sortie au centre-ville, puisqu’elle était obéissante depuis trois ans, Cami avait assez de droits, elle se trouva un touriste, qu’elle séduit pendant ses deux semaines au Brésil. Elle parlait anglais avec un bel accent et le jeune homme lui offrit de venir avec lui aux États-Unis pour deux semaines, billets d’avion payé, aucune question posée. Camila accepta, bien sûr, et se retrouva sur un vol Sao Paulo – New York. Camila a pris rapidement ses jambes à son cou du mec qui lui avait surtout servi de transport. Au final, elle ne l’a jamais revu et elle ne croit pas qu’il lui en veuille, en fait, elle a cette vague impression qu’il avait compris son manège. Pour ne pas être suivis, la belle blonde a réussi à s’acheter un billet de bus vers Chicago avec l’argent qu’elle avait amené du Brésil et si y était trouvé un petit appartement, miteux pour les gens normaux, mais limite de luxe pour celle qui a vécu dans les favelas.

Camila s’est rapidement trouvé un job dans un café où ils n’ont posé aucune question. Elle n’a jamais prétendu avec des papiers avec eux, ils l’ont pourtant toujours bien payé, les propriétaires lui aussi toujours donner de bon quart d’heure. Ils ont vu qu’elle était blessée de la vie qu’elle n’avait pas besoin qu’on ajoute à ses problèmes. Cami c’est toujours occupé de survivre, même aux États-Unis. Elle ne voulait pas se faire attraper, faire assez d’argent, donc avec le café elle a aussi commencé à travailler chez un fleuriste. Elle n’a jamais eu de copain sérieux, elle n’arrive pas à faire confiance, surtout aux hommes. Cami ce n’est pas la personne qui s’exprime le plus, c’est une jeune femme qui veut survivre, qui veut s’éduquer, qui veut aller plus loin que ce qu’on aurait pu imaginer pour une belle blonde du fond d’une favela.

Et c’est Eion qui lui permet de pouvoir rêver de pouvoir avoir une éducation. Cami avait mis en marche un plan il y a déjà six mois, draguer ce mec qui clairement était riche et mignon. Elle lui faisait du rentre-dedans incroyable, son but ? Coucher avec lui, préférablement assez de fois pour tomber enceinte, avoir des papiers et rester aux États-Unis, pays du tout est possible. Cami elle aime bien faire du rentre-dedans, mais elle ne voulait tout de même pas avoir l’air d’une fille désespérée, elle a réussi à tout de même bien le draguer, mais pas assez rapidement la pauvre, parce qu’elle a bien réussi à l’attirer dans ses filets d’accord, mais pas à tomber enceinte ou à le rendre dingue amoureux. Ils ont une chimie extrême physiquement, mais il faut plus que ça pour une carte verte. Elle ne sait toujours pas qui a mis la puce à l’oreille de l’immigration, sûrement l’autre serveuse jalouse de ses tips, mais l’immigration est débarquée au café en gueulant après elle, elle n’a pas su comment réagir qu’elle entendait ce bel homme qu’elle voulait dans son lit pour ses enfants dire « on est fiancé ». Elle est restée sur le choc un moment, comme les agents de l’immigration. Elle ne s’attendait pas à ça, encore moins de Eion, ce n’est pas le genre à s’engager si vous voyez ce que je veux dire. Mais Camila a surfé sur la vague, elle en savait assez sur Eion pour répondre aux questions des agents qui ont finalement dû la relâcher.

Camila est maintenant entrée dans un monde auquel elle ne comprend rien du tout. Eion l’a invité à vivre chez lui et elle a presque pleuré de joie en voyant un lit invitant sur lequel elle a dûment sauté. Pour la première fois de sa vie, elle se sent en sécurité, elle a un toit, à manger, elle peut même aller à l’école grâce à Eion qui veut bien lui payer. Il va vraiment la marier, bon, ils ne s’aiment pas et Cami ne cherche en rien l’amour. Elle retrouve tout ce dont elle a besoin dans cette relation, de l’argent, à manger et un peu d’espoir. Pourtant, Cami reste Cami, elle se méfie d’Eion, elle ne comprend pas pourquoi il fait tout ça pour elle. D’accord, ils prennent clairement leur pied, ils s’entendent assez bien, surtout pour un truc de dingue, mais ils viennent de deux mondes différents. Camila est finalement entrée à l’université en septembre, en droit. Elle veut aider le monde, elle veut aider les gens qu’elle n’a jamais aidés chez elle. Elle a gardé ses deux emplois malgré tout parce qu’elle n’arrive pas à ne pas se sentir un peu indépendant et si tout ce château de cartes s’effondrait ? Elle travail, elle étudie, elle va se marier, Cami survit mieux qu’elle ne l’aurait jamais espéré, mais tout va se compliquer avec une nouvelle venue qui approche, qui va-tout compliqué ce plan qui allait à merveille.

Tu crois vraiment que c'est en épousant un homme (ou une femme) riche que tu le deviendras également? Peut-être, mais avant tout il faut avoir ça dans le sang.  Est-ce que tu as, ne serait-ce qu'un seul des objets que je vais te citer en dessous ? Si non, alors tu dois savoir que les riches te sont supérieurs et que tu n'y pourras rien, même s'il t'arrive l'histoire de Cendrillon et que tu passes d'une paysane à une haute dame, dans le fond ce ne sera pas toi le riche, mais ton époux (ou ton épouse) alors acceptes le fait que tu est inférieur et remercie nous d'être là pour remonter le niveau.