carry on my wayward son.

Depuis quand vivez-vous à Chicago ? C'est tout récent, j'ai déménagé pour retrouver ma sœur et fuir quelques ennuis il y a tout juste six mois. J'ai vécu un moment chez une bonne amie de fac, avant de trouver mon propre appartement, pas très loin de la faculté. J'apprends encore à me repérer dans la ville et surtout dans la fac où j'ai pu me perdre un nombre incalculable de fois, puisque je n'ai occupé mon poste qu'à la rentrée de cette année.

Que pensez-vous de la ville et de l'université qui s'y trouve ? Chicago est une très belle ville, jamais je n'aurais cru pouvoir m'y plaire. En même temps, je me voyais passé ma vie à Philadelphie mais Chicago m'a donné une seconde chance, c'est d'ailleurs peut être pour ça que je l'idéalise. J'ai hâte de la découvrir, je n'ai pas eu la chance de fouiller la ville comme je l'aurais voulu. Il me hâte de trouver un excellent restaurant chinois, à la hauteur de celui où j'habitais presque à Philie. Quant à l'université, comme j'ai pu le dire, j'ai encore beaucoup de mal à m'y repérer. Il faut dire qu'elle est immense, comme la plupart des universités américaines. Les autres professeurs ont l'air sympa, j'ai hâte de les rencontrer, d'enfin recommencer une nouvelle vie.

Et vous, qu'avez-vous fait comme études ? Et où ? J'ai fait mes études de psychologie à l'université de Philadelphie, où je suis né. J'ai passé certainement mes plus belles années. J'avais intégré une fraternité, où j'ai du certainement faire le tour des conneries qu'on peut faire à la fac mais je suis resté studieux, étant passionné par mes études en délaissant petit à petit les fêtards de la fac. J'ai passé mon doctorat avec brio puis j'ai postulé à l'université de Chicago voulant m'éloigner de Philadelphie et retrouver par la même occasion ma petite soeur.

Pourquoi avez-vous choisi de travailler à l'université de Chicago, et pourquoi à ce poste ? La psychologie m'a toujours fasciné, dès ma première année de licence, j'ai su que je voulais étudier ça encore très longtemps. Et c'est ça que j'adore dans cette discipline, c'est qu'elle n'est pas finie, que des médecins apprennent chaque année de nouvelles choses et j'ai toujours espérer participer à ses avancées. Mais c'est en stage de troisième année que j'ai compris réellement ce que je voulais faire de ma vie. Enseigner. J'ai eu la chance de suivre un psychanalyste qui tenait parfois des conventions à l'université. Voir son enthousiasme, sa façon d'enseigner et comment les étudiants répondaient à son cours m'a transcendé. Moi aussi, je voulais donner cet envie d'apprendre cette fascinante discipline. C’est tout naturellement que je me suis dirigé impatiemment vers le boulot d'enseignant. J'ai remplacé quelques mois une professeur enceinte dans mon ancienne faculté puis ai ensuite postulé à Chicago pour fuir Philadelphie et retrouver ma petite soeur qui étudie dans cet université.

« C'est quand que papa et maman rentrent ? » Je détournais enfin les yeux de ma console vidéo et regardais le regard triste de ma jeune soeur, âgé de seulement six ans à l'époque. Je pris tout de même le temps de mettre mon jeu en pause, et attrapais Ivy pour la mettre sur mes genoux. J'enroulais une de ses mèches brunes autour de mes doigts et lui grattouillais le visage avec, ce qui par bonheur la fit rire. « Dans deux jours, mais tu vas voir ça va passer super vite ! » dis je enthousiasment. Le sourire de ma soeur disparut en quelques secondes, et elle s'échappa de mon étreinte. « ça passe jamais vite.. » râla t elle en se dirigeant vers sa chambre. La fréquence d'absence de mes géniteurs augmentaient mois après mois. Pourquoi se priver alors qu'ils m'ont pour faire office de baby sitter pour Ivy. Mais bon après c'était pour le boulot, mon père dirigeait une entreprise de transport et ma mère détenait une chaîne de vêtement de luxe. Ils rapportaient énormément d'argent, s'assurant qu'il ne nous manquerait jamais rien. Au final je ne leur en veux pas. Enfin, peut être pour ma soeur qui l'a mal vécu. J'ai détesté la voir souffrir. Je suis très protecteur envers elle, depuis que je l'ai vu naître, un moment magique soit dit en passant, que je me souviendrais certainement toute ma vie. J'aime toujours jeter un œil à ce qu'elle fait, et je dois avoué que ça m'angoisse légèrement qu'elles soit devenu adulte si rapidement.  
« Je t'aime. » C'était la première fois que je prononçais ces mots, et croyez moi c'était significatif. Avec toute la littérature romantique que j'avais lu, j'étais devenu un vrai marshmallow, je croyais au grand amour, à l'âme soeur et j'étais persuadé en ce temps là de l'avoir trouvé. Elle s'appelait Lilly, une brune avec de magnifiques yeux bleus. Elle était souriante, intelligente et tout le temps enthousiaste. C'était une véritable perle, je n'y croyais pas d'être tombé sur une femme comme ça, à la fac. Je commençais à désespérer en sept ans de fac, je n'avais eu que peu de relation et aucune sérieuse. La plupart des filles étaient délurées et ne savaient parler que de fêtes ou de fringues, pas du tout mon genre. Nous sommes restés ensemble pendant pratiquement trois ans jusqu'à que je la retrouve au lit avec un de mes étudiants de mon remplacement à Philadelphie. J'ai fait mes affaires et je suis parti malgré ses protestations, ses cris et ses pleurs. Je ne voulais pas retourner chez mes parents. A 30 ans, j'avais besoin de mon espace et de digérer cette séparation loin d'ici. J'ai appelé ma meilleure amie pour lui expliquer la situation et elle m'a proposé de s'installer chez elle le temps que je rebondisse. Je partis donc en direction de Chicago où je cherchais un poste dans l'université de la ville, étant décidé à m'installer pour notamment retrouver ma petite soeur qui était parti faire ses études dans cette université. J'ai obtenu un entretient avec le doyen quelques semaines après mon arrivée et avec grand bonheur, je reçus mon acceptation une semaine plus tard. J'étais rempli de joie, j'allais débuté un nouveau poste de professeur de psychologie à la rentrée, j'avais trouvé un nouvel appartement et m'étais rapproché de ma petite soeur. Ma nouvelle vie pouvait débutait.

Moi c'est pseudo ! J'ai 20 ans, je suis une licorne et je vis en france. J'ai découvert le forum sur bazzart et je le trouve ! Sinon, je serai connecté(e) 4/7 et je devrai pourvoir RP environ 1 à 3 fois par semaine.