# Colleen Cooper

Colleen Cooper. C'est ainsi que l'on m'a appelée le jour de ma naissance soit, le 12 juin 1986. Je n'ai pas vu le jour seul. Un deuxième enfant est né quelque minute avant. Il s'agit d'un garçon. Mon jumeau et moi sommes les seuls enfants que les Cooper pourront avoir car nous sommes déjà le fruit d'une insémination artificielle. Mon enfance se veut des plus heureuse. Je suis comblée par l'amour, la joie et le bonheur. Mes parents ainsi que mon frère sont les personnes qui comptent le plus pour moi. Nous sommes une famille très réduite car le malheur s'est acharné paraîtrait-il, sur les autres. Mes parents n'ont jamais voulu en dire plus à ce sujet et je n'ai jamais chercher à en savoir davantage de mon côté. C'est un secret familial qu'ils emporteront sûrement avec eux dans leur tombe. Adolescente, je suis une jeune fille populaire parce que je fais partie des pom-pom girls de mon lycée. Je suis même élue capitaine lors de ma deuxième année. Je suis courtisée par les plus beaux garçons et je dois bien avouer que le choix est souvent difficile tant ils ont chacun ce petit truc qui fait qu'une fille de mon âge a de grandes difficultés à maîtriser ses sentiments. J'accumule les relations amoureuses sans grandes importances. Je les appellent plus communément des amourettes de jeunesse. Comme tout adolescente populaire qui se respecte, je me montre à chaque fête organisée sous mon plus beau jour, ou pas car il faut savoir que l'alcool ainsi que les drogues font des ravages sans noms. Ma mémoire a souvent été victime d'effacement prématuré. Mes études universitaires, je les aient faites à l'université de Chicago ou j'ai pris comme spécialisation, le sport. Fanatique depuis ma plus tendre enfance, il était évident pour chacun que le sport serait ma vocation. J'ai commencé par de la gymnastique en étant enfant et j'ai continué avec la box anglaise. À l'heure d'aujourd'hui, je suis boxeuse professionnelle et depuis peu, je donne des cours en tant qu'entraîneuse de boxe à ceux qui comme moi, rêve d'en faire leur métier. La boxe n'est pas réservé qu'aux hommes, la preuve. Durant mes années universitaires, je fis le rencontre de Lincoln Farnsworth, jeune coach sportif de l'équipe de basket-ball. Dans ma première vraie relation amoureuse, j'ai considéré Lincoln comme mon ami et mon confident. Nous nous sommes facilement liés d'amitié et je dois bien avouer qu'il avait ce petit quelque chose qui me faisait craquer secrètement. Malheureusement, j'étais en couple et il était hors de question pour moi de gâcher ma première véritable histoire en sachant qu'elle était telle un conte de fée. Du moins jusqu'à ce que j'apprenne que même à plat ventre, je ne franchissais plus aucune porte. C'est la vie. Mes sentiments vis-à-vis de Lincoln se sont développé à une vitesse incroyable. En lui, je voyais désormais bien plus qu'un ami. Il est beau, sportif, d'un caractère bien trempé comme le mien … Il a tout pour me plaire, c'est sans dire. Comme craintive à l'idée de le perdre même en tant que simple ami, je me suis promis de cacher mes sentiments à son égard tant que je ne verrais pas de signe réciproque à ce sujet. Aussi, pour tenter de lui ouvrir les yeux et voir sa réaction, je suis sortie avec un autre garçon mais rien … il est resté impassible et c'est à partir de ce moment-là que je me suis dit qu'en réalité, sois je ne le cernais pas autant que je le pensais, soit j'étais juste bel et bien son ami. C'est triste mais de nouveau, c'est la vie. Il y a quelques jours, j'ai été appelée pour un poste en Australie d'entraîneuse de boxe, nettement mieux payé qu'ici et j'ai accepté même si accepter, signifie perdre Lincoln qui s'éloignera sûrement de moi avec le temps. Je me dois pour mon bien personnel ainsi que pour ma carrière professionnelle, de ne pas négliger certains détails. Une chose est certaine, quoi qu'il se passera, Lincoln sera toujours l'homme que je rêverais d'avoir dans ma vie. Je ne pourrais jamais l'oublier.