With no place to go, no place to go to dry her eyes. Broken inside.

Charline Maya Toretto a grandi à Chicago. Maria et James, ses parents, étaient ensemble depuis seulement un an quand Maria tomba enceinte. Leur famille respective n’était pas vraiment d’accord avec leurs relations et la grossesse inattendue de Maria les décida à couper rapidement les ponts. La famille de Maria était très religieuse, trop religieuse. Ses parents pensaient qu’on devait aller à la messe tous les dimanches et qu’on devait vivre sa vie pieusement. Avoir un enfant sans être marié ? Enfer et damnation ! Crime ultime ! L'enfant méritait à peine de vivre ! La famille de James quant à elle était très riche et il voyait d’un très mauvais œil le fait que leur fils fréquente quelqu’un d’un niveau social inférieur. Les deux amoureux quittèrent donc Philadelphie pour rejoindre Chicago où ils élevèrent leur fille. Tous les trois vécurent heureux jusqu'à ce que Maria tombe gravement malade. Charline avait huit ans quand sa mère rendu son dernier souffle. Après sa mort, son père fût très présent pour sa fille, s’accrochant énormément à elle, comme si elle était sa seule raison de vivre. Il était devenu médecin, spécialisé dans l’insémination artificielle.

Un jour qui paraissait comme les autres, un avocat vint frapper à leur porte. Une de ses patientes accuser le docteur de l'avoir inséminé avec son propre sperme ou lieu de celui de son mari. Elle était enceinte et l'enfant avait une étrange tache de naissance. L'affaire passa en justice et James fut jugeait coupable. Il fut emprisonner et Charline se retrouva orpheline. Elle fût envoyée à New-York dans un foyer d'accueil. Elle choisit de se faire appeler «  Maya », son deuxième prénom, et plus Charline. Elle enchaina les foyers plus ou moins fréquentable, et son caractère s'endurcit. Elle essaya la drogue, le vol... Fort heureusement à 17 ans, une assistante sociale l'envoya dans une nouvelle famille d'accueil dans le Minnesota, jugeant la grosse pomme néfaste pour elle. Il s'agissait d'une vieille dame qui vivait loin de la ville et qui n'avait pas peur du travail manuel. Elle s'occupait d'une ferme, elle apprit à Maya à jardinier, à cuisiner, à élever des animaux, à entretenir une maison, mais aussi à avoir foi. Mme Emmerson n'était pas une vieille Catholique à l'esprit fermé, elle croyait en Dieu mais elle ne suivait pas bêtement la bible sans réfléchir. Elle apprit à Maya à avoir confiance en elle. Elle ne pût malheureusement pas adopter l'adolescente à cause de son âge avancée, une personne âgée n’ayant pas ce droit. Mais avec le temps elle l'aima assez pour la considéré comme la petite fille qu'elle n'avait jamais eu, et Maya comme sa grand-mère de cœur. Mme Emmerson décida d’économiser et envoya Maya à la fac. Elle choisit celle de Chicago pour se réconcilier avec la ville de son enfance. Sa scolarité se passa sans embuche jusqu’au jour où elle reçut une lettre de son père.

«  Charline,
Je dois sûrement être la dernière personne dont tu attendais des nouvelles… Je sais que tu l’ignore, mais moi j’en ai souvent de toi. Je suis au courant pour ta vie chez Mme Emmerson. Cette femme adorable m’écrit souvent pour me dire ce que tu deviens. Je tenais tout d’abord à te souhaiter un joyeux anniversaire. Ça y ai tu as 21 ans. Mon bébé, enfin majeur. Si je t’écris aujourd’hui c’est parce que Mme Emmerson m’a confié ton désir  de changer de nom de famille, d’abandonner le mien… Je comprends ton choix et tout ce que j’écrirais n’effacera sans doute jamais le mal que je t’ai fait. Mais aujourd’hui tu es en âge de comprendre, de savoir la vérité, et j’espère que tu arriveras à me pardonner. Tu n’étais qu’une enfant quand ta mère est morte d’une maladie génétique et héréditaire. Seul un don de moelle d’une personne compatible aurait pût la sauver. Une personne du même sang… De sa famille… Mais elle n’avait plus de contact avec sa famille et tu étais trop jeune pour être donneuse. Quand elle est morte, mon monde s’est écroulé. Mais tu étais là, tu étais tout ce qui me rester de ta mère. J’avais si peur de perdre de la même maladie. Tu avais – tu as… - une chance sur deux pour développer cette maladie orpheline…J’ai alors eu cette idée folle d’inséminer des femmes avec mon propres spermes dans l’espoir que si un jour tu tombes malade, tu ais des demi-frères et sœurs pouvant être donneur compatible. J’imagine que la perte de ta mère m’a affecté beaucoup plus que je n’en donné l’air… Si tu savais comme je regrette ce que j’ai fait. Alors je t’en supplie, garde mon nom, celui de ta mère… Quoiqu’il en soit tu es ma fille et tu resteras ma fille, même si tu choisis de changer de nom, parce que ce que j’ai fait, je l’ai fait par amour…
Ton père.

PS : Tu trouveras si joins la liste des femmes que j’ai inséminé, qui sait, ça pourra peut-être un jour te servir si tu tombes malade… »  

Deux mois plus tard, Maya apprenaient qu’elle avait la même maladie que sa mère. Elle n’avait pas d’autre choix qu’aller à la rencontre de sa «  famille »…