What are you doing tonight? (Arizona & Jake)

Je suis à Chicago depuis le : 25/03/2016

J'avais beau dire ce que je voulais mes soirées me paraissaient parfois longue lorsque je me retrouvais seul chez moi, c'est pourquoi je disais rarement non lorsque l'on me proposait de rallonger mon chiffre. Celui-ci se terminait bientôt, une autre journée de follerie à l'urgence. Je préférais ne pas savoir le nombre de consultations que j'avais effectuées jusqu'à maintenant et terminai de remplir le dossier de la dame que je venais tout juste de voir. Fracture ostéoporotique probable écrivis-je au bas de la feuille de consultation, la radiographie permettrait de confirmer le diagnostic mais vue l'évaluation globale de sa situation j'étais à peu près certain de ne pas me tromper. Je me dirigeais vers la salle d'attente et je vis Arizona appuyé contre le comptoir de l'accueil et qui semblait régler quelque chose d'important. J'hésitai un moment avant de me diriger vers celle-ci lui affichant mon plus beau sourire. Hey, Salut Arizona ça va? Je n'étais peut-être pas le maître niveau subtilité mais j'avais au moins le mérite d'être franc et puis je ne voulais pas m'éterniser sachant qu'elle avait des dossiers plus importants à régler. Je termine mon chiffre dans à peine 30 minutes je voulais savoir si tu voulais qu'on aille prendre un verre par la suite? Bon l'approche n'était pas parfaite mais faut dire que dans notre métier on avait rarement du temps à perdre. Je la détaillais subtilement, et j'espérais vraiment qu'elle accepterait mon offre, après tout une sortie entre collègue ça pouvait toujours être sympa!

Je suis à Chicago depuis le : 11/10/2015

Les urgences… Ah c’était comme un grand terrain de jeu pour les chirurgiens, et encore plus pour un chirurgien traumatologique. A chaque fois, que la jolie blonde passait les portes des urgences, elle était comme entière… Elle avait vraiment l’impression d’avoir trouvé sa place. Elle sauvait des vies, elle aidait des gens… Qu’est-ce qu’elle pouvait vouloir d’autre ? Au moins, ici, elle n’avait pas à voir, ou rendre des comptes à Dax. En parlant de lui, elle avait même accepté plus de garde et les pires horaires, pour éviter de le croiser. Toutes communications étaient coupées entre eux, alors pour oublier, la mauvaise ambiance à la maison, elle venait travailler, et il y avait de quoi faire. Elle venait de sortir du bloc. Un homme d’une quarantaine d’années, qui était tombé du toi, au il faisait du bricolage. Non, mais sérieusement, il fallait être stupide pour vouloir aller sur le toit. Pourtant, la jeune doctoresse lui en était reconnaissante d’une certaine manière, car elle se retrouvait avec un patient avec de multiple fractures, qui avait besoin de passer par la case : bloc opératoire. Au bout, de quatre heures, elle en était sortie, et elle se dirigeait directement vers la salle d’attente des urgences pour aller donner des nouvelles à la famille. Elle laissa les informations aux infirmières quand une voix se fit entendre à sa droite. Jake Carter… C’était un peu le docteur Mamour de l’hôpital. « J’adore les gens qui croient pouvoir voler… ça me permet de rester des heures au bloc, et toi ? » dit-elle sur un ton de l’ironie. Elle signa les papiers de son cascadeur puis se tourna vers son collègue pour lui faire face. « Personnellement, j’ai terminé, mais je ne suis pas contre un verre. » Puis, il fit son sourire malicieux et le taquina un peu. « Mais, je croyais que tu invitais que les infirmières… car elles veulent tous le beau docteur Carter. » dit-elle en explosant de rire.

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Je détaillais la jeune femme qui se tenait devant moi alors qu'elle complétait le reste de ses papiers en mentionnant ironiquement qu'elle adorait les gens qui croyaient pouvoir voler. Je riais à ses propos en comprenant très bien où elle voulait en venir. "Bien sur que si, sans eux tu n'aurais pas de boulot voyons!" Bon je poussais un peu les choses, après tout, ce genre d'incident n'arrivait pas à tout les jours! Elle m'avoua alors qu'elle avait déjà terminé et je regardais l'heure rapidement. Avant que je n'ais eu le temps de rajouter quoi que ce soit elle me mentionna qu'elle croyait que je n'invitais que les infirmières ce qui me fit rire à nouveau. Je m'approchais alors de celle-ci me trouvant tout près du visage de la jeune femme avant d'enfouir mes mains dans mon jeans. "Dans ce cas je pense que les infirmières vont être déçu parce qu'il y a cette jolie blondinette à l'urgence qui m'empêche de me concentrer sur mes patients et qui me font terminer mon chiffre 30 minutes plus tôt parce que j'ai bien envie d'aller prendre un verre avec elle.. Niveau subtilité c'était peut-être raté mais ça m'était totalement égal. Je ne la quittais toujours pas des yeux, franchement c'était marrant qu'elle ait mentionné les infirmières, non pas qu'il n'y en avait pas des jolies mais personne qui ne l'égalait elle. "Est-ce que dans ce cas je prends ta réponse pour un oui? J'étais prêt aller porter mon sarrau et quitter immédiatement avec elle, enfin si c'était ce qu'elle souhaitait également ce qui semblait bien être le cas. "Tu veux aller au bar juste en face où sinon j'en connais un autre qui est plus intime... enfin comme tu le sens!

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Elle aimait beaucoup Jake, il la faisait rire et il lui permettait d’oublier son mariage, ou plutôt son absence de mariage. Il n’était pas vraiment prise de tête, et si on oubliait son petit côté séducteur, il aurait fait un mari formidable pour une femme. Elle rendit le dossier à l’infirmière et se tourna vers le jeune homme. Elle lui avait fait gentiment une petite blague sur les infirmières ; en même temps ici, c’était pire que Grey’s Anatomy, on couchait à droite et à gauche et personne n’était choqué. En fait, les gens étaient parfois choqués de voir qu’Arizona ne portait attention à personne. En même temps avec tout ce qu’elle avait vécu, elle n’avait pas vraiment envie de laisser un mec la touchait et encore moins dans la salle de garde, qui avait déjà accueilli beaucoup d’ébat. Elle sourit en observant ses techniques de drague. Il fallait le reconnaitre, il était vraiment doué. « Je comprends maintenant pourquoi elle tombe comme des mouches à tes pieds. » Elle se pencha vers lui et lui murmura à l’oreille. « Je serais toi, je laisserais tomber, la jolie blondinette n’est pas très réceptive. » Elle se recula et reprit sa voix normale. « Mais tu as de la chance, je suis là et j’ai vraiment besoin de boire un verre. » Elle l’attrapa par le bras et le tira vers les vestiaires communs. Une fois rentrée, elle se changea devant lui comme si de rien était. Elle avait réussi à faire passer sa cicatrice pour une opération chirurgicale. « Surprend moi… Mais je veux un truc où je peux boire et m’amuser. » Elle lui fit un sourire avant de mettre son chemisier. « C’est vrai ce qu’on raconte, tu as eu le droit de voir le bureau de la chef ? »

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