Matthiew J Krummer ► We don't have to smile.

*inspiration.

Spoiler:

Vous savez on ne choisit pas dans la famille ou l'ont naît. Selon un dicton on choisi nos amis et non notre famille. Je dois avouer que cette phrase ma suivi un bon moment dans ma vie.

Né d'un père Allemagne bien placé dans la vie, un homme de politique. Un bel héritage, d'ailleurs j'ai entendu des rumeurs disant que notre famille avait eu des liens avec un être froid dénommé Hittler. Et d'une mère Ukrainienne perdue dans un ancien mode de vie où la femme est la soumise des hommes. Nous étions trois, trois enfants que ma mère aimait d'un amour tellement fort. On pouvait le voir, seulement en la regardant dans les yeux à quel point nous étions sa chair telle une louve qui protège son troupeau. Je dis trois puisqu’assez rapidement dans ma vie mon jeune frère fut frappé par la maladie. J'ai souvenir de son petit corps vulnérable dans cette chambre tellement trop immense pour lui, dans ce lit tellement trop grand pour son pauvre petit corps qui n'avait même pas eu le temps de grandir. Il m'avait demandé de m'approcher de lui, déjà à ce jeune âge il avait cette maturité que j'ai l'impression qu'à mon âge actuel je n'ai pas encore acquis.

Ses mots m'avaient tombé dessus comme une brique. « Ne survie pas à ta vie, affronte la comme si demain était le dernier jour. » Je n'avais même pas pleuré sa mort. J'ai cette impression malsaine qu'il reviendra un jour. Mon père avait noyé son immense peine, incapable de la géré, dans le travail. Il ne cessait jamais de travailler qu'il brillait par son absence. Tandis que ma mère s’était mise à boire comme s'il n'y aurait jamais de lendemain. Nous, en réalité c'était plutôt moi qui, devais prendre soin d'elle alors que ma sœur était la plus vieille. J'avais décidé de prendre sur mes épaules tout ce fardeau que mon frère avait laissé derrière lui.

Mon père avait cru bon nous envoyer dans un pensionnat plutôt loin de la maison pour laisser ma mère se noyer encore plus dans l'eau de vie. Délimité par cette vieille mentalité des filles d'un côté, alors que les garçons étaient de l'autre côté. Au début, ma sœur et moi avions des stratégies pour ce voir sans que les adultes le sachent, mais rapidement nous étions dans leur mire et impossible de se voir. Nous étions réunis seulement durant les vacances où enfin ma mère daignait vouloir nous voir. Ce pensionnat fut un vrai enfer pour ma part. Étant la cible des plus durs à cuire qui ne cherchait que de l'attention. On m’accusait pour n'importe quoi, prenant le blâme sur des fautes qui ne m'appartenait pas. J'ai encore les marques de ses châtiments que je ne méritais pas.

Un jour lors de notre habituel retour à la maison lors des vacances un silence de mort planait dans la baraque. Mon père toujours absent avait laissé une note sur la table basse près de l'entrée nous avouant ne pas être disponible pour la soirée. Ma sœur avait appelé notre mère en vain, peu convaincu par ce qui se passait j'avais pris les devant, pendant que ma sœur était restée au rez-de-chaussée. J'avais monté les marches et je m'étais dirigé vers la chambre de mes parents. J'avais ouvert la porte d'une lenteur presque inhumaine pour ne pas surprendre quelques choses que je n'avais pas envie de voir. Toutefois, je ne me doutais pas de cette image, cette image qui me hante depuis. Ma mère avait décidé d'en finir avec sa peine. Son corps pendait dans le vide accrocher à son lit baldaquin qui avait tenu le coup sous son poids léger. Un grand vide m'avait submergé.

Les années étaient passées, mon père brillait toujours par son absence nous donnant dans nos comptes de banque, à ma sœur et à moi, de l'argent toutes les semaines pour compenser son absence. Beaucoup d'argent. Comme si l'argent achète le monde. Sur une pulsion, incapable d'en prendre encore et encore. Un psychologue n'avait pas suffi pour me "guérir". J'avais tous simplement pris quelques affaires qui trainaient ici et là les mis dans un grand sac à dos. J'avais laisser une note pour mon père et ma sœur qui était pratiquement adresser qu'à elle et j'avais quitté cette maison trop démesurée qui commençait à m'étouffé. Un poids colossal m'avait abandonné lorsque j'avais quitté le quartier de mon enfance.

Un an était passé, j'avais vu : la vie, l'amour, la joie, le bonheur, l'amusement, l'adrénaline, l'impatience. J'étais passé de pays en pays pour vivre des expériences que jamais je n'aurai cru possibles. J'avais passé le clair de mon temps à m'entourer de gens pour ne plus être seul. Un jour alors que je visitais les États-Unis mon périple s'était arrêté à Chicago, une ville tellement jolie et accueillante que j'avais décidé d'y rester un peu plus longtemps. Les inscriptions pour l'université arrivaient à grands pas et sur un coup de tête j'avais pris la décision de m'y inscrire sans grande conviction. À mon plus grand étonnement, j'avais été accepté.