. Tes parents ont fait le choix de t'attribuer leurs deux noms. On peut donc facilement deviner tes origines. Tu as longtemps failli t'appeler Junior, idée très originale de ta mère. Ton père a du employer une tonne de patience pour la faire plier. Finalement, tu te nommes Maxwell, mais tes amis ont l'habitude de te surnommer Max
. Et tu le vis plutôt bien.
➜ Tu as poussé ton premier cri le 13 janvier 1991 à Chicago.
➜ Tu as des origines italiennes de part ton père. Ta mère est une américaine pure souche.
➜ Ni riche, ni pauvre, tu te considères dans la moyenne. Oui, tu as un petit job à côté pour finir de boucler tes fins de mois. Oui, tu étudies dans cette université uniquement grâce à une bourse. Et encore oui, tu ne fais que manger des pâtes chaque dernière semaine de chaque mois. Mais honnêtement, il pourrait y avoir pire comme situation.
➜ Tu as longtemps été en couple avec une demoiselle qui a fini par te briser le cœur en partant avec un de tes potes de longue date. Depuis, tu es
. Et tu ne cherches plus vraiment à te caser.
jusqu'au bout des ongles. Toi, il n'y a que les femmes qui puissent t'intéresser.
➜ Tu n'en as pas choisi, le cursus de médecine étant déjà un cursus fort complet.
intelligent - têtu voire borné - sociable - de mauvaise foi - loyal - possessif - l'oreille attentive & l'épaule solide - s'énerve assez vite mais la colère redescend tout aussi vite, tel un soufflé - franc - taquin -
Confrérie ➜
KAPPA ALPHA PSI.
Années d'ancienneté ➜ Quelques mois, tu viens tout juste d'arriver (depuis septembre de cette année).
On ne peut pas dire que les Kappas était ton tout premier choix et ça tu ne l'as caché à personne. Après tout, cela semblait de toute façon compliqué qu'ils ne se rendent pas compte que tu avais appartenu à une autre confrérie pendant les premières années de ta scolarité -d'ailleurs, c'était peut-être pour cette raison qu'ils t'avaient approché- Parce que toi, tu es l'un de ceux que l'on ne veut plus, l'un de ceux qu'on a jeté comme une vieille chaussette trouée, l'un de ceux qui ne convenait plus. Tes notes avaient chuté brusquement, tu avais réussi ton année sans briller et on t'avait vite fait comprendre que tu n'avais plus ta place parmi les intellos. Tu avais alors plié bagage, dégoûté. Tu avais cette impression qu'il fallait rentrer dans des cases pour rester membre d'une confrérie et que personne ne prenait en compte les raisons personnelles de ta brusque descente de notes. Tu étais donc blasé, les confréries tu ne voulais plus en entendre parler. Et franc comme tu es, c'était la première chose que tu avais dite à ce Kappa qui voulait te recruter. Il t'avait expliqué que tu serais le bienvenu tel que tu étais et sans jugement. Tu l'avais cru et tu t'étais laissé tenter par cette nouvelle expérience. Ton intégration s'était vraiment bien passée et jamais une seconde tu n'avais douté de ton choix même au moment de ton bizutage. Et pourtant des défis tu en avais eu, passant du plus facile au plus compliqué. Tu les avais tous relevés sans rouspéter. Etant entré dans la confrérie au mois de septembre de cette année, tu n'as d'ailleurs pas encore terminé ton bizutage. Car on t'en a donné un sur le long terme, utilisant tes capacités intellectuelles: pendant un an, tu dois te montrer disponible auprès de tes 'frères & soeurs', étudiants dans le même domaine que toi. Alors, tu remplis ta dernière mission avant de faire partie intégrante de ta nouvelle confrérie.
01. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas non plus la ville dans laquelle on naît, ni celle dans laquelle on effectuera ses premiers pas. Non, toute cette partie de notre vie est décidée à notre place. Tu n'as donc pas fait exception à la règle. Tu es né un 13 janvier il y a de cela 25 ans dans une famille de classe moyenne. Tes parents? Deux personnes tout ce qu'il y a de plus normales. Ton père est un italien, séducteur, un brin macho, mais qui a toujours placé sa famille au centre de tout. Il a rencontré ta mère lors d'un voyage et depuis, il ne l'a plus quittée. Il a tout quitté pour elle, à commencer par son Italie. A cette époque, il a d'ailleurs pris le premier job qu'on lui proposait, et a terminé peintre en bâtiments. Ta mère quant à elle est une américaine pure souche, maman attentionnée et un brin surprotectrice. Institutrice maternelle, elle a toujours gardé cette douceur et cette patience tellement utile à son métier. Bref. A eux deux, ils avaient toutes les cartes en main pour former une belle famille unie.
02. Tes parents ont toujours rêvé d'une grande famille. Ce rêve est d'ailleurs devenu réalité. Avec tes frères et sœurs, vous êtes 5. Toi, tu es celui du milieu, surprotégé par tes parents et tes aînés mais jouant ce grand frère protecteur avec les deux derniers.
03. Tu as eu une enfance assez tranquille. A l'école, on te reprochait juste de ne pas tenir assis très longtemps sur ta chaise, et surtout, de bavarder beaucoup trop souvent avec tes petits camarades. Il fallait dire que les coloriages, toi, tu n'étais pas un grand fan et que finalement, ce genre d'activité t'ennuyait au bout de quelques minutes.
04. Tu t'es assagi quand tu as commencé les choses un peu plus sérieuses. Passionné de lecture, tu pouvais rester des heures le nez plongé dans des bouquins. C'était limite si on entendait le son de ta voix chez toi. Tes notes étaient excellentes et tu n'avais pas vraiment besoin de travailler beaucoup pour arriver à ce résultat. Tu n'étais pas un génie, non, mais tu étais un peu l'intello de ta classe, celui assis au premier banc, celui qui répondait à toutes les questions, le sourire aux lèvres.
05. Tu avais 10 ans quand les médecins t'ont diagnostiqué une myopie. Tes parents ont alors plongé dans leurs économies pour te payer une jolie paire de lunettes qui a renforcé ton petit air de premier de la classe. A présent, tu portes toujours des lunettes -fort heureusement, tu as changé de paire depuis- mais il t'arrive fréquemment de les oublier. Du coup, tu ne vois pas les détails et tu pourrais facilement passer à côté d'une personne que tu connais sans la reconnaître.
06. Tu as passé tes années collège de la même manière: sagement, avec d'excellentes notes, sans jamais faire de vague. Tu n'étais pas le plus populaire, tu n'avais qu'un nombre d'amis restreint - que tu pouvais compter sur les doigts d'une main- mais tu ne t'en formalisais pas. La qualité était plus importante que la quantité et toi, tes amis, tu savais que tu pouvais compter sur eux. Après tout, c'était le principal.
08. Tu avais 16 ans quand tu as commencé à t'intéresser aux filles. Enfin plutôt à une fille, car toi, quand tu t'intéresses à quelqu'un, difficile de te l'enlever de la tête. Elle faisait partie de la même classe que toi. Comme toi, elle avait de bons résultats. Mais elle était tellement timide que tu ne savais rien d'elle et c'est cela qui t'avait au départ intrigué. Tu avais profité de ses difficultés en français -vous appreniez tous les deux cette deuxième langue- pour te rapprocher d'elle. Elle était devenue ton amie. Mais cela n'avait pas été plus loin. Quand tu lui avais fait comprendre qu'elle te plaisait, tu avais reçu ton tout premier râteau. Elle ne te considérait que comme un ami et tenait à ce que cela reste ainsi.
09. L'année de tes 17 ans fut marquée par ta première clope. Tu avais terminé plus tôt les cours et avec tes amis vous vous étiez retrouvé au parc. Il faisait beau et vous comptiez bien en profiter. L'un d'eux -celui qui avait pour habitude de transgresser habilement les règles- avait sorti un paquet de cigarette de sa poche. Il l'avait 'emprunté' à son frère aîné et semblait être heureux de cette trouvaille. Il avait proposé d'essayer, de voir ce que cela donnait d'avoir de la nicotine dans le sang. Tu n'avais pas refusé, la vie était trop courte que pour ne pas tenter des nouvelles expériences. Tu avais donc attrapé la cigarette qu'il te tendait, l'avait posée entre tes lèvres et l'avait aspirée. Avant de tousser fortement pendant de longues minutes. Tu avais trouvé cela dégoûtant et pourtant tu avais recommencé l'opération. C'était de cette manière que tu étais devenu fumeur, un beau jour, assis en tailleur dans un parc.
10. Toute ta vie tu te souviendras probablement de la soirée fêtant tes 18 ans. Enfin, du début surtout. Tu ne sortais pas souvent, toi tu n'étais pas le plus fêtard loin de là. Considéré comme un peu trop sage, tu savais pourtant t'amuser et le fait d'avoir atteint cet âge devait se fêter comme il se devait. Alors, toujours avec ton groupe de potes, vous étiez sorti dans la meilleure discothèque de la ville. Vous aviez dansé, vous aviez chantez. Et vous aviez bu. En quelques verres, tu étais tellement joyeux que tu avais perdu toute notion de la réalité. Oui, tu ne tenais pas l'alcool. Mais après tout, tu n'avais pas d'entraînement. Tu ne te souviens plus exactement de la fin de la soirée. On t'a raconté des choses que tu espères fausses. Mais ça, jamais tu ne le sauras. Par contre, cette gueule de bois, ça tu t'en rappelles toujours.
11. Si il y a bien deux moments importants dans ta vie à cette époque ce sont le jour où tu as réussi ton bac et celui où tu as reçu ta lettre d'acceptation à l'université. Tes excellents résultats t'avaient permis de recevoir une bourse et tu en étais fier. Tu avais d'ailleurs choisi un cursus assez ambitieux: la biologie. Tu savais que tu ne ferais pas carrière dans cette branche mais tu pensais que pour la suite, ce cursus pourrait te donner un excellent bagage. Car toi, tu avais pour objectif de devenir médecin. Et tu étais bien décidé à aller au bout de ton idée. D'ailleurs, à cette époque, tu te serais bien vu pédiatre. Et puis les années d'études étaient passées, tu avais effectué tes premiers stages et tu avais accroché avec une autre spécialisation: l'anesthésie-réanimation. Tu ne saurais d'ailleurs expliqué pourquoi, ce fut comme une évidence pour toi.
12. Dès ta première année universitaire, tu es entré dans une confrérie. Parce qu'au départ, cette idée te plaisait et que cela te permettait de rencontrer des personnes d'horizons différents mais qui possédaient toutes des points communs avec toi. Tu as donc fait partie des Zetas Psi. Cette confrérie te convenait entièrement, tu t'y sentais bien. Jusqu'à l'année scolaire dernière. Tes notes avaient brusquement chuté -un problème familial avait retenu toute ton attention- et tu t'étais fait virer. Tu ne représentais plus l'élite de l'intelligence. Les Kappas t'avaient alors recueillis. Sans jugement.
13. On ne peut pas parler de toi sans parler de ton premier amour. Tu avais 20 ans -même si ce détail, tu le caches- quand tu l'as rencontrée. De suite, tu as été charmé par sa grâce. Tu l'as alors approché. Mais on peut dire qu'elle était joueuse puisqu'elle t'a fait ramé. Tu as accepté le challenge et tu as appris à la connaître. Il t'a fallu 6 mois pour arriver à tes fins. Mais pour une belle histoire, tu pouvais parfaitement attendre tout ce temps. Complémentaires, tu pensais d'ailleurs avoir trouvé l'âme sœur. Après tout, ne dit-on pas que la magie du premier amour c'est de croire qu'il durera toujours? C'était ce que tu croyais.
14. Finalement, chaque bonne chose a une fin. Ton premier amour également. Votre amour aura duré trois ans. Enfin, pour toi, il aurait pu durer plus. Pas pour elle. Vous vous êtes accordés pour dire que vous vous quittiez d'un commun accord mais tu le sais parfaitement, elle l'était plus que toi. La raison de son départ t'a d'ailleurs déchiré le cœur: elle partait pour un autre. Et cet autre était l'un de tes meilleurs amis. Tu t'es senti doublement trahis. Et depuis, tu n'as plus revu ni l'un ni l'autre.
15. Depuis cette double trahison tu accordes plus difficilement ta confiance. Tu doutes souvent de tout, de toi en premier. Dans ces conditions, tu as donc du mal à trouver chaussure à ton pied. Mais tu ne cherches pas vraiment. Les demoiselles, tu les aimes en amies. En coup d'un soir aussi. Mais qu'on ne te demande pas de t'engager à nouveau, tu risquerais de fuir. Car tu as peur. Peur de souffrir à nouveau.
16. Tu allais avoir 24 ans quand ta maman a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du sein. Ce genre de nouvelles bouleverse toute l'organisation d'une famille, bouleverse chaque être au plus profond de lui. Chacun de vous a d'ailleurs réagi d'une manière différente. Toi, tu as légèrement abandonné tes études -tes notes ont donc chuté mais tu es quand même parvenu à réussir ton année, de justesse- et tu t'es consacré à celle qui t'a donné la vie. Dans ce genre de circonstance, la présence d'une famille au côté du malade est importante, ne fut-ce que pour le soutenir. Toi, tu as soutenu ta mère. Durant toutes ses chimiothérapies, lors de son opération, lors de sa reconstruction mammaire. A chaque épreuve tu étais là. Depuis, ta mère est en rémission et tu espères que cette tumeur ne reviendra jamais.
17. Tu as ton permis de conduire depuis peu. Ce que tu avoues rarement c'est que tu as dû le passer trois fois avant de l'obtenir. Pas que tu conduises mal mais plutôt à cause d'une mauvaise gestion de ton stress.
18. Ta famille possède un chat et un chien que tu considères comme des membres de ta famille à part entière -c'est fou l'attache qu'on peut avoir pour des animaux de compagnie-
19. Tu es accro à la caféine, tu ne fonctionnes d'ailleurs bien que quand tu en as dans les veines.
20. La photographie occupe une place importante à tes yeux. Tu aimes capturer des moments de vie, des paysages. Tu rêves d'ailleurs de faire le tour du monde, appareil photo à la main.
➜ Pas de pseudo fixe.
➜ 24 ans.
➜ Belgique.
➜ +- 5 jours sur 7.
➜ Via Bazzart.
➜ Il est beau, les membres sont accueillants, le contexte laisse la possibilité aux personnages d'évoluer. Alors j'ai craqué
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