kneel before me, i'm the new Queen and i'm gonna make you scream | Will

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Pourquoi l'université de Chicago ? C'est simple. Toute ma famille y a fait ses études, mes parents se sont rencontrés là-bas et c'est à mes yeux l'une des meilleures universités qui existent au monde. Et puis je suis un pur produit de Chicago. J'y suis née. J'y ai grandis. Il est aussi fort probable que je mourais ici. Je ne me voyais pas quitter ma chère ville natale si je peux y faire mes études dans une prestigieuse université tout en restant proche de tout ce que j'ai toujours connue.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? J'ai de la chance. Je viens d'une famille aisée et respectée de  Chicago. Je n'ai donc aucun problème d'argent. Je n'ai pas besoin de mes parents ni besoin de travailler pour me payer mes études. Je peux me concentrer sur mes cours et sur bien d'autres choses parfois plus passionnantes.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Les confréries ? En faite, je suis ni pour ni contre. Cela dépend de chacun. Elles ont toutes, à mes yeux, de bons comme de mauvais côté. A chacun son intérêt d’y être accepter.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Non. Je ne fais partie d'aucune confrérie. Elles sont trop restrictives à mon gout. Aucune des confréries ne correspond vraiment à la personne que je suis. Je n'aime pas être mise dans une case de laquelle je ne peux plus me sortir. Je n'ai pas besoin d'être dans une confrérie pour être populaire. Je n'ai pas besoin d'être dans une confrérie pour avoir des amis. J'ai déjà tout cela grâce à ce que je suis et puis, je l'avoue, grâce aussi à mon nom de famille. Les portes s'ouvrent d'elles même devant moi. Pourquoi devrais-je me restreindre ? Je ne fais partie d'aucune « bande » dans laquelle on m'aurait accepté. Je dirige ma propre bande et c'est cent fois mieux.

Extrait du journal de Will.

Oui . je sais. A mon âge on a passé l'âge depuis bien longtemps d'écrire un journal intime. Seulement je ne vois pas ça comme ça. Je raconte ma vie, mes amis, mes amours et surtout mes emmerdes. Pour ne pas les oubliés. Pour garder une trace de ce que je vis. Laissez mon empreinte.

9 août 1990, Chicago, USA. Ma naissance. Bon comme vous vous en doutez, je ne peux pas m'en rappeler alors je dois faire confiance à ce que m'ont racontés mes parents. Mes parents d'ailleurs, ils s'appellent Jocelyne et Patrick Brown. Elle, fille de bonne famille, amoureuse et déterminée. Lui, héritier d'une grande famille de Chicago, destiné à reprendre l'entreprise familiale. Un conte de fée légèrement provoquait par l'une et l'autre des familles qui ne voulaient en aucun cas que leurs enfants chéris ne tombent pas dans des bras qui n'étaient pas à la hauteur, selon eux. Cela restait quand même un compte de fée. Mes parents sont tombés amoureux et encore aujourd'hui ils sont à mes yeux le couple le plus parfait qui soit au monde. Je suis née par une chaude après midi d'août. La grossesse de ma mère s'était bien passé, mais devenait, avec la chaleur, de plus en plus compliqué à supporter. L'accouchement s'est déroulé normalement. Il a été, selon ma mère, très rapide. Elle me dit souvent que j'avais hâte de montrer le bout de mon nez.

1993 (3 ans)-2003 (13 ans). Chicago, USA. Mon enfance. Pas grand chose à en dire. J'ai eu une enfance heureuse même si j'étais du genre capricieuse et que j'attendais qu'on me donne tout, tout de suite vu qu'on pouvait me l'offrir sans soucis. Je l'avoue, j'étais et si je suis tout à fait honnête, je le suis encore, du genre à être pourrie gâtée. J'arrivais à faire cédé mes parents. Ils feraient tout pour leur petite princesse. Scolairement parlant, j'étais plutôt douée, toujours dans les meilleurs élèves de la classe, avec des facilités qu'on m'enviait. Je ne m'en vantais pas. J'étais simplement fière de bien faire et de montrer à mes parents mes réussites.
Puis il y a eu la naissance de mes frères, en 1997. Des jumeaux. Parker et Spencer. Ca, mes parents ne s'y attendaient pas du tout. Tout d'un coup nous passions de trois à cinq. Je n'étais plus fille unique. Ma mère n'avait plus autant de temps pour moi et même si je l'aidais, il n'empêchait que j'avais quand une certaine rancune contre mes jeunes frères. Je les aimais, bien évidemment, mais je leur en voulais de m'enlever un peu trop ma mère moi qui ai été pendant des années l'unique préoccupations de mes parents.

2003 (13 ans)-2008 (18 ans). Mon adolescence. Cette période fut compliquée. Enfin encore plus compliqué pour moi que pour la plupart des autres adolescents pour qui ce n'est jamais simple. Au début, rien de grave hors la rébellion normal de cet âge contre les parents, contre les règles qu'on nous impose et qui nous semble injuste, etc … Mais aussi les ami et les amoureux. Et c'est précisément cela qui allait tout faire changer de la jeune fille que j'étais. Au début, vers 14/15 ans mes relations étaient sans danger, normales mais en grandissant, je me suis retrouvée empêtrer dans des relations que je ne contrôlais plus et qui m'ont amené bien bas. Notamment dans la drogue. Mes années lycées n'ont vraiment pas été les plus belles de ma vie.  A 16 ans, je souffrais, je pleurais, mais je gardais un visage impassible. Seulement voilà, mes parents me connaissaient mieux que personne et ils se sont rendu compte assez rapidement que quelques choses n'allaient pas chez moi et ils m'ont envoyé en cure de désintoxication. C'était dur, j'allais mal chaque jours mais je sais qu'ils ont eut raisons de m'y envoyer. J'ai manqué les cours quelques mois mais j'ai réussi, en travaillant et grâce à mes capacités retrouvées, à ce que mes notes restent bonnes. Mes trois années d'horreur étaient terminées. Je pouvais reprendre mes études et reprendre le court de ma vie en me tenant à l'écart de mon ancienne addiction. Seulement voilà, on dit souvent qu'une addiction en remplace une autre. Même si elle est moins destructrice

2008 (18 ans). Moi, l'ancienne camée, je commence mon cycle Undergraduate, option psychologie. Ironique hein ? Durant ses  quatre années, je suis de nouveau scolairement fidèle à moi-même. Elève assidue, douée, avec de bonnes notes et appréciée de ses professeurs. Mais au niveau personnel, c'est encore bel et bien le bazar. J'enchaîne les relations sans lendemain. Homme/femme, je ne résiste à aucune de mes pulsions. Ma nouvelle addiction.

2013 (23 ans). Début de mon cycle Graduate, majeur psychologie en vue d'un doctorat. Mes études me passionne. Je me donne à fond, toujours plus. Je suis dans les meilleurs de ma promo et je ne compte pas faire en sorte que ça change avant un long moment. Elles sont la seule chose stable dans ma vie alors que ma vie personnelle ne ressemble à rien.

Novembre 2015 (25 ans). J'entâmes ma troisième année. Je suis toujours aussi motivée à réussir à avoir mon doctorat et avec les honneurs. Grand changement dans ma vie personnelle, je suis en couple. Véritablement en couple. Je ne sais pas combien de temps ça va durée, ni ou ça nous mènera d'autant que résister à mes pulsions n'est toujours pas facile et que je sais que je vais replonger. C'est innévitable. Heureusement ma famille et ma bande d'amis sont là, toujours. Je fais ce que je veux, quand je veux. Indépendante, drôle, joueuse, séductrice, gentille, généreuse, fidèle en amitié, . Je suis comme cela et personne ne me changera.

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