Wade ‹ Ca t'agrippe, ça t'attrape et ça n'fait pas d'sentiment

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? Si je suis dans cette université c'est par pure simplicité. Je n'avais pas envie de trop me casser la tête. Étant originaire de Chicago, j'ai grandi en me disant que je ferais mes études ici. Pas besoin d'aller à l'autre bout du pays pour prendre des cours si j'ai une bonne université dans ma ville. Il faut dire mon père y a aussi fait ses études, mon frère ainé et ma soeur c'est pareil. Du coup, en bon petit dernier de la famille, j'ai suivi la voie qu'on m'offrait. Vouloir se détacher des autres et faire dans l'original pour me différencier ce n'est pas mon but. Tant qu'on me laisse faire ce que je veux, ça ne me dérange pas. Comme l'université de Chicago proposait la filière que je désirais, je n'avais aucune raison de vouloir aller ailleurs.

Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Ce sont papa et maman qui paillent. Mon père fournis l'argent nécessaire pour l'université. Il me paille mes études et en contre partie je me débrouille pour mes sorties, mes fringues et autres. J'ai trouvé une solution pour ça, je touche un peu d'argent en faisant des vidéos que je mets sur Youtube. Pas des sommes exorbitantes mais, pour les extras, c'est largement suffisant et ça me permet d'évoluer dans ma passion.

Que pensez-vous du système de confrérie ? Les confréries, je vois ça comme un rite de passage. Ça fait partie intégrante de l'université. Quand on décide d'y entrer ce n'est pas simplement pour les cours, mais aussi pour toute la vie du campus. Être dans une confrérie c'est une tradition. Et une très bonne tradition en plus. Je trouve ça génial dans le sens où on y trouve une nouvelle famille. Les gens qui sont dans une même confrérie sont liés pendant toutes leurs études et sont forcés de s'aider. C'est symbolique. En entrant on ne connait pas forcement les gens qui s'y trouvent et pourtant, sans rien demander en échange on se serre les coudes.

D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Depuis quatre ans maintenant, je fais partie des Sigma Chi. Avant même de rentrer dans cette université, je savais que je voulais faire partie de cette confrérie. Le choix ne se posait même pas. Déjà petit j'entendais mon père parler de ses années chez les Sigma et des amis qu'il s'est fait avec eux. Des frères, mais aussi des amis pour la vie. Sans le tracas et toutes les emmerdes que peuvent provoquer les filles puisque c'est une confrérie complètement masculine. Les frères avant les nanas. Une notion de base ! En plus, les filles c'est bien pour une nuit, parfois deux mais rarement plus. Les filles ça va et ça vient. Les gars de la confrérie, eux, ils seront toujours là. C'est comme avec mon frangin. Depuis tout petit on se serre les coudes. Notre soeur, c'est la petite chérie de papa et maman, celle qui arrive toujours à nous faire accuser à sa place. Mine de rien grâce à elle, mon frère et moi avons appris à nos dépend comment nous serrer les coudes tous les deux. Une valeur que j'ai pris gout à retrouver chez les Sigma puisqu'aucun d'entres eux ne laisseraient un de leur frère dans la galère. Toujours près à aider et se soutenir sans poser de question. C'est ce qui fait la force d'une amitié, qui forge la confiance entre deux personnes et qui nous rapproche au quotidien.

Pour moi, il n'y a jamais eu de doutes, c'était les Sigma ou rien. Mon grand frère, Sigma lui aussi, m'avait préparé mentalement à ce qui allait arriver. Il ne pouvait pas me laisser entrer à l'université sans m'y préparer un minimum. Il m'avait conseillé de m'accrocher, le bizutage ne dure qu'un an et après c'est juste le bonheur. Le truc, c'est que nous nous sommes retrouvés ensemble chez les sigma et mon frère à bel et bien fait partie de mes "bourreaux". J'ai eu l'impression d'avoir encore plus de choses à prouver. C'est aussi que je voulais faire mieux que lui. Têtu et déterminé j'y suis allé la tête haute, refusant de perdre face durant cette année là. De toute façon c'est simple, je ne sais pas dire non à un défi. J'ai très peu de limites. Il suffit de me traiter de "petite joueuse" pour que mon sang ne fasse qu'un tour et que je me lance à corps perdu dans ce défi, aussi débile soit-il. Et puis c'est la tradition, tout le monde est bien passé par là un jour. Ce n'est qu'une année sur l'ensemble d'une scolarité. Je ne pouvais pas me laisser impressionner et prendre le risque de me faire rejeter d'une telle confrérie.

C'est ici qu'il vous faut nous raconter votre histoire (tout en pensant à y raconter vos premières années à l'université/dans votre confrérie si vous n'êtes pas un petit nouveau, ceci devant être fait une fois que le Doyen ou le président aura validé votre admission dans une confrérie). Un minimum de 30 lignes est demandé ; soignez votre écrit, relisez-vous, soyez réalistes et tout ira bien !