Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à l'université de Chicago ? J'ai eu envie de partir pour une autre université bon nombre de fois, mais mon père s'y est trop souvent opposé. A l'époque, je n'étais qu'un gamin et je me devais de l'écouter. Aujourd'hui, j'y suis depuis des années et je n'ai pas l'intention de quitter cette université. Je n'ai pas suivis le cursus que mon père aurait voulu, mais peu importe, je suis en âge de faire ce que je veux et je sais ce que je ne veux pas faire, reprendre l'entreprise de mon père. Ma soeur et mon frère se livre une petite guerre pour la reprendre, je leur laisse avec grand plaisir.
Quelles sont vos sources de financement universitaire ? Mes parents n'y sont pas pour rien. Lorsque l'ont a des parents à la haute d'une très grosse entreprise et d'une richesse presque extrême, cela aide. Néanmoins, à l'époque j'ai exigé à travailler. Mon père était contre, carrément contre, mais je ne lui ai pas laissé le choix. Il avait déjà réussit à ce que je reste à Chicago, j'avais quand même le droit de bosser pour payer une partie de mes études. Chose qui fut faite. J'ai bossé quelques mois dans un fast-food, et j'ai bossé comme photographe pour quelques événements ( mariage, baptême... ). Je suis fier d'avoir payé une partie de mes études et si j'aurais pu je les aurais payé dans leur intégralité. Mon père m'a lancé une fois que c'était grâce à lui si j'en étais là. Pas entièrement non.
Que pensez-vous du système de confrérie ? C'est un peu comme mettre les gens dans une 'case', leur coller une espèce d'étiquette un peu bidon, mais pourquoi pas. Sérieusement, le système ne me dérange pas tellement, surtout que ma 'case' me correspond tout à fait. Ce qui me gêne le plus dans ce système de confrérie, ce sont les bizutages qui sont, pour certains, vraiment abusés. Et je défendrais quiconque se plaindra d'un excès.
D'ailleurs, faites-vous partie d'une confrérie ? Si oui, depuis combien de temps ? Je suis chez les
zeta psi depuis presque neuf ans. Je savais que c'était dans cette confrérie que je devais être. C'est celle qui me correspondait le mieux. Mon père s'y est opposé. Dans sa tête, depuis des années, il me voyait chez les
phi delta theta, en gros les gosses de riches. Ce que je suis, mais je suis en priorité un gars qui aimerait faire de sa passion son métier. Je n'ai jamais demandé à être un gosse de riche. Et je ne me suis jamais comporté comme un gosse de riche. J'ai toujours aimé aider les petits nouveaux à intégrer l'université, s'y sentir bien et trouver leur chemin. Mon bizutage a été fait six mois après mon entrée à l'université. Rien de bien méchant. A l'époque pourtant les bizutages étaient bien plus hard core qu'aujourd'hui, mais le mien a été très soft. Ils ont juste retourné toute ma piaule. J'ai été carrément déçu. Je m'étais attendu à pire. Aujourd'hui, je suis un des membres de la confrérie qui organise les bizutages des petits nouveaux. Je ne suis pas du genre crado, mes idées sont plutôt soft. A moins qu'un coup de folie me prenne.