Charlotte R. Dupré ◘ citation qui pète le feu. [délais jusqu'au 13/09]

C’est le premier jour de septembre de l’année mille neuf cent quatre-vingt que Charlotte a vu le jour, au cœur de Paris. Originaires de la Rochelle, ses parents avaient déménagés pour Paris lorsque la police avait abandonné les recherches…concernant la disparition de sa grande sœur, sept ans avant que Charlotte ne vienne au monde. Elle grandit dans une famille aimante, avec un grand frère protecteur mais n’eut jamais eu vent de l’histoire concernant sa grande sœur…pourtant, elle eut toujours l’impression qu’il manquait quelqu’un à la famille. Au fil du temps, elle devint une petite fille bien élevée, douce, adorable qui montrait un certain penchant pour les chevaux et quoi de plus normal quand on savait que ses parents étaient cavaliers et que son frère Arthur avait son propre cheval. Avant même d’avoir commencé à marcher, elle montait déjà sur des chevaux et c’est à 15 ans qu’elle eut son premier cheval : une pouliche paint horse qu’elle nomma Gaïa. Bien avant cela, elle avait fait des concours prestigieux où elle se montrait excellente. Beaucoup disaient d’elle, qu’elle avait un potentiel énorme. A 18 ans, elle eut son deuxième cheval : Phoenix, un beau selle-français avec qui elle sortit en concours. En soit, sa vie fut plutôt calme…elle étudia auprès d’un professeur privé, afin de pouvoir monter à cheval une bonne partie de la journée. Elle se lança dans des études équines, après son bac, qu’elle réussissait haut la main. Elle aimait sa vie telle qu’elle !

C’est à l’approche de ses vingt-cinq ans : la vie de la jeune femme changea du tout au tout. Elle était encore bien naïve pour son âge et lors d’une soirée arrosée, un homme légèrement plus âgé qu’elle la dragua. Sensible à son charme, elle s’était laissée entrainée dans une chambre…où il l’enferma, afin de faire des choses malsaines et dont elle n’était pas consentante. Cette nuit resta un cauchemar pour elle, et quelques mois plus tard : la nouvelle lui tomba dessus comme un coup de massue…Elle était tombée enceinte…Enceinte. Ce mot était petit mais ce qui s’y cachait derrière était…effrayant. Elle était trop jeune, pour être mère ! Elle se sentit tellement mal, tellement désemparée, tellement perdue…mais au final, elle décida de garder le bébé. Quoi qu’il en coute. Elle ne pouvait pas avorter puisqu’il était trop tard mais elle ne voulait pas l’abandonner. Sa grossesse lui permit de faire des recherches assidues à propos de Reine…La concernant, ce n’est que depuis quelques années qu’elle connaît son existence: elle regardait les albums photos lorsqu’elle est tombée sur une photo de son frère et de sa mère, celle-ci enceinte jusqu’au cou…hors sur la photo son frère n’avait que trois ans, tout au plus. Elle fut choquée ! Elle avait dix ans de différence avec Arthur, c’était donc impossible qu’il s’agissait d’elle dans le ventre de leur mère…Ainsi, elle avait une sœur ou un frère ? Qu’en était-il de cet enfant ? Charlotte devait savoir…après tout, il s’agissait de sa famille, elle avait le droit ! C’est ainsi qu’elle fit pleurer sa mère, le souvenir était encore trop douloureux…Elle s’appelait Reine, elle s’était fait enlever à la maternité et c’est tout ce qu’ils savaient. La police avait abandonné les recherches, n’ayant aucune preuve…et Charlotte trouvait ça horrible. Elle ressentait comme un vide, à présent, et elle devait combler ce vide ! Elle le trouvait horrible…et elle devait retrouver sa sœur pour ça. Elle y passa des journées entières lorsqu’elle n’avait rien à faire et des nuits à ne pas en dormir, avant de retrouver sa trace. Elle habitait à Chicago, elle était prof à l’université. Wellington. C’était son nom. Reine Wellington…Reine Dupré. C’était comme ça qu’elle devait s’appeler normalement ! A peine le temps de dire ouf, que sa mère eut un grave accident de voiture qui bouleversa tout le monde. Son état était grave, et…et ses blessures eurent raison d’elle mais avant qu’elle ne s’éteigne, Charlotte raconta à sa mère qu’elle avait retrouvé Reine et qu’elle irait la voir. La mourante demanda à sa fille de lui transmettre toutes les affaires qui se trouvaient dans le carton nommé « Reine » dans le grenier et dans un dernier soupir, heureux et enfin apaisé : elle s’éteignit. La neige tombait dehors et refroidissait le temps comme le cœur de Charlotte l’était…Mais maintenant elle avait quelque chose à accomplir : trouver ce carton, partir à Chicago, retrouver sa sœur, lui donner et apprendre à la connaître. Elle mit du temps à le faire, endeuillée par le décès de sa mère dont elle était très proche mais secouée par Arthur, elle se mit à la recherche du carton. Lorsqu’elle le retrouva : septembre approchait et elle devait partir ! Leur père finança le moindre centime concernant le voyage : le voyage, le logement, la nourriture, le transport de ses chevaux et leur pension, les cours à l’université, ce qu’il fallait pour sa petite princesse (et oui, entre temps elle avait accouchée d’une petite Jeanne), etc… Il voulait que Charlotte retrouve Reine, ce qu’elle fit…Ni une, ni deux : elle partait pour les Etats-Unis pour bouleverser la vie de sa sœur aînée…